QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

Jérusalem au temps de Jésus

 

 

Jérusalem dans l'Antiquité

Il reste bien peu de vestiges de la Jérusalem antique, celle qui a vu Jésus enseigner dans son temple et porter la Croix dans ses rues jusqu'au Golgotha.

Jérusalem a vu son temple détruit par les armées romaines en 70 et a été rasée en 135 de notre ère pour devenir Aelia Capitolina. Les persécutions des premiers chrétiens ont probablement amené les autorités à détruire leurs lieux de culte ou de pélerinage. Les invasions arabo-musulmanes et les croisades successives ont dû transformer profondément la physionomie des quartiers de Jérusalem. Lorsqu'on regarde les tentatives de reproduction d'une carte de la ville antique, il y a rarement cohérence d'une carte à l'autre .

Plan tiré du Guide Gallimard de Terre Sainte présent sur le site http://www.ebior.org/Dico/gl_topo.htm

 

Atlas biblique du voyageur en Terre sainte, Le monde de la Bible hors série 2008-2009

La Bible Osty

Illustration extraite de "Jérusalem à Bordeaux - Curieux rapprochements entre Jérusalem au temps de Notre Seigneur Jésus-Christ et Bordeaux au XIXème siècle, suivis d’un itinéraire de la voie de la captivité et du chemin de croix dans l’une et l’autre ville". Libraire - Editeur : Amboise Bray - Paris. 1859 signé de trois initiales (J.B.G.)

http://www.gallican.org/insolite.htm

 

De nombreuses photos des sites archéologiques de Jérusalem sur le site (traduit par Google)

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.generationword.com/jerusalem101.html

 

 

Jérusalem dans "Le Monde de la Bible"

Les contours de la ville au temps de Jésus

Le touriste ou le pèlerin qui arrive à Jérusalem aujourd'hui ne peut pas reconnaître la Ville que Jésus a connue. Vingt siècles ont passé, avec bien des destructions et des transformations. Les récits des Evangiles ont suscité chez le lecteur des images que l'état actuel des lieux bouscule et anéantit. C'est un choc. Un choc à surmonter pour chercher à comprendre ce qui s'est passé, pour faire la part des choses: l'archéologie et l'histoire d'un côté et les sources littéraires de l'autre. Elles ont chacune leur importance.

Les textes antiques qui parlent de Jérusalem sont essentiellement ceux de Flavius Josèphe, qui fournit des données abondantes dans sa Guerre des Juifs, au livre 5, en relatant les événements de 68-70. Mais la Jérusalem qu'il a connue est postérieure au temps de Jésus: par exemple, elle a été agrandie par le roi Hérode Agrippa, à partir de 41 , notamment avec le quartier de Bethesda, au nord du Temple. Il faut donc rester prudent à l'égard des descriptions de l'historien juif, qui d'ailleurs ne sont pas toujours claires.

C'est cet état de la ville antérieur à 70, rapporté par Josèphe, qui a servi de base à la reconstitution faite par l'archéologue Michael Avi-Yonah: on peut visiter cette maquette au 1/50e (soit 2 cm pour 1 m, dans les jardins de l'hôtel Holyland, à Jérusalem-Ouest [...]

 

Photographie d'une maquette de Jérusalem au temps d'Hérode. Elle est située à Jérusalem dans le parc de l'hôtel Holyland.

(photo de Jay Maisel, in Jérusalem, éditions Time Life) sur le site http://pagesperso-orange.fr/gira.cadouarn/france/annexes/annexe.htm

Le point le plus contesté est la partie nord de la ville, qui s'étend jusqu'au fameux "troisième mur" de Josèphe (construit par Hérode Agrippa, lire aussi infra, NOLR), dont l'emplacement est très discuté. Par exemple, on sait que le Golgotha, carrière de pierre abandonnée, était alors utilisé comme cimetière: plusieurs sépultures du 1er siècle y ont été trouvées. Il était donc en dehors de la ville, à l'extérieur du "deuxième mur" qui ne devait guère dépasser l'extrémité nord de l'esplanade du Temple.

Au nord du Temple se trouvait la forteresse Antonia. Mais elle n'était pas du tout aussi grande que dans les maquettes du Holyland et du couvent de l'Ecce Homo. Il est invraisemblable qu'une forteresse soit traversée par une rue! Entre cette rue au nord et l'esplanade au sud, en contrebas, elle était donc modeste. Elle ne servait certainement pas non plus de résidence au gouverneur romain, comme on l'a cru, pour pouvoir y localiser la comparution de Jésus devant Pilate, sur un magnifique dallage: celui-ci ne date que de 135, lorsque Hadrien a reconstruit Aelia Capitolina et couvert l'ancien bassin du Strouthion. La piété et l'apologétique ont appris, depuis quelques décennies, à respecter les données de l'histoire et de l'archéologie, et à corriger une tradition datant de 1865, lorsque les Dames de Sion ont acheté le terrain pour construire leur couvent. Tant pis si l'arche enjambant la rue actuelle n'est pas celle d'où Pilate aurait montré Jésus à la foule en disant "Ecce homo!" "Voilà l'homme").
Le prétoire de Pilate doit être situé à l'actuelle Citadelle, où se trouvait le palais d'Hérode. Le pouvoir romain occupait systématiquement les palais des anciens souverains pour bien montrer qu'il les remplaçait. Du temps de Jésus, il ne reste du prétoire que la base imposante de la tour Phasaël, qui surplombe la place, à l'intérieur de la porte de Jaffa. Ses grands blocs soigneusement appareillés sont typiques de l'époque hérodienne. Le lieu du prétoire se trouve donc sous cette Citadelle qu'ont occupée les Romains, les Byzantins, les Arabes omeyyades, les croisés, les mamelouks et les Turcs ottomans, avant de devenir le joli musée actuel.

Les remparts et les portes

À l'est de la Vieille Ville, l'esplanade du Temple n'a pas changé depuis Hérode. Mais au sud, la ville descendait jusqu'au bassin de Siloé, comme dans l'antique Cité de David, si bien que le rempart dominait la vallée du Cédron jusqu'à son confluent avec la vallée de la Géhenne. Puis il remontait sur la colline ouest, incluant le domaine actuel de Saint-Pierre en Gallicante et tout le plateau du sommet: le Cénacle, l'église de la Dormition et le séminaire arménien. De là, le rempart remontait vers le nord, jusqu'à la Citadelle, surplombant la Géhenne.
Tous ces quartiers, aujourd'hui au sud des remparts du XVIe siècle, faisaient partie de la Jérusalem d'avant 70. Sur les pentes s'accrochaient des maisons modestes reliées par des rues en escalier, comme on en voit encore un sous Saint-Pierre en Gallicante. Au contraire, le sommet plat était réservé aux riches demeures, parmi lesquelles on situe le palais du grand prêtre Caïphe.
Le Cénacle, localisé par une tradition locale antérieure à 135, devait donc appartenir à une riche maison, qui possédait une grande salle à l'étage, capable d'accueillir un repas d'au moins douze personnes.

Où étaient les portes de la ville? Leur emplacement n'a pas dû beaucoup varier. Celle qui domine la source de Guihôn était toujours aussi nécessaire; de même celle proche du bassin de Siloé: l'accès à l'eau, indispensable, constitue un point de passage obligé.
Flavius Josèphe mentionne une porte des Esséniens qui devait se trouver près de l'angle sud-ouest et donnait sur la route d'Hébron. Près de la tour Hippicus du palais d'Hérode - la Citadelle -, une porte donnait sur la route de la mer, vers Jaffa et Césarée.

L'emplacement du mur nord -le "troisième mur" de Josèphe - est discuté: comment joignait-il le Palais d'Hérode à la forteresse Antonia? La porte du 1er siècle visible dans l'hospice russe Alexandre, près du Saint-Sépulcre, est controversée: est-ce la porte d'Ephraïm, qui donnait sur le nord, et donc sur le Golgotha voisin? Ou est-ce la porte de Gennath attestée dans les sources? Enfin, deux portes communiquaient directement avec l'esplanade du Temple: au nord la porte de Benjamin ou porte des Brebis, non loin de la piscine de Bethesda (Jn 5,1), et, à l'est, la "Belle" Porte (Ac 3,2), en grec Oraïa, devenue en latin Aurea ; d'où le nom traditionnel de Porte Dorée. Cette porte, aujourd'hui murée, donnait sur le mont des Oliviers et la route de Jéricho. C'est certainement par l'une de ces deux portes que Jésus est entré, escorté par ses disciples et une foule de sympathisants, le jour des "Rameaux". (Philippe Gruson, Institut catholique de Paris, Le Monde de la Bible, Sur les pas de Jésus 2 Jérusalem, Bayard 2005)



"Jérusalem à l'époque de Jésus. En noir, le mur de rempart au 1er siècle; en grisé, le mur actuel" (page 24, Le Monde de la Bible, Sur les pas de Jésus 2 Jérusalem)

Le pelerin qui aimerait "voir" Jérusalem telle qu'elle était vers l'an 30 de notre ère sera probablement déçu en arrivant à Jérusalem. Les lieux saints actuels n'ont plus rien à voir avec les endroits où Jésus a souffert sa Passion. Néanmoins, grâce à la précision des descriptions d'Anne Catherine Emmerich, il va devenir possible de visualiser Jérusalem à travers ses yeux comme d'en situer approximativement les lieux.

 

 

Vue d'ensemble de Jérusalem vers l'an 16 avant notre ère

"Le 6 novembre 1821, dans la soirée, la soeur raconta ce qui suit : J'ai vu aujourd'hui, à midi, l'arrivée de Marie à Jérusalem, avec le cortège qui l'accompagnait. Jérusalem est une singulière ville. Il ne faut pas se figurer qu'il y ait autant de gens dans les rues qu'il y en a, par exemple, à Paris. A Jérusalem, il y a plusieurs vallées escarpées qui passent derrière la ville, sur lesquelles ne donne aucune porte ni aucune fenêtre, et qui sont dominées par des maisons tournées toutes de l'autre côté ; car plusieurs quartiers de la ville ont été bâtis successivement les uns à la suite des autres, et l'on y a ainsi renfermé plusieurs hauteurs ; mais les murs de la ville sont restés au milieu des maisons. Souvent ces vallées sont traversées par des ponts élevés et solidement bâtis. Dans la plupart des maisons, les chambres habitées sont autour des cours et tournées vers l'intérieur. Du côté de la rue, on ne voit que la porte ou bien une terrasse au-dessus du mur. A cela près, les maisons sont parfaitement closes. Quand les habitants n'ont pas affaire au marché, ou qu'ils ne prennent pas le chemin du temple, ils sont presque toujours dans l'intérieur des cours ou des maisons.

En général, les rues de Jérusalem sont assez tranquilles, excepté dans le voisinage des marchés et des palais, où il y à un certain mouvement de soldats et de voyageurs. Là, aussi, il y a plus de vie et plus de communications des habitations aux rues. Rome est beaucoup plus agréable ; il n'y a pas tant de chemins étroits et escarpés, et les rues sont bien plus animées.

Aux époques où tout le monde est rassemblé autour du temple, plusieurs quartiers de la ville sont tout à fait morts. L'habitude qu'on a de rester chez soi, et la quantité de chemins solitaires dans les vallées faisaient que Jésus pouvait souvent parcourir la ville avec ses disciples sans être dérangé par personne. Il n'y a pas abondance d'eau dans la ville. On voit des suites d'arcades sur lesquelles on la fait passer, et des tours où on la pompe et où on l'élève à une grande hauteur. Au temple, où il faut beaucoup d'eau pour laver et nettoyer les vases, on en est très économe. On l'y fait monter à l'aide de grandes machines hydrauliques.

Il y a beaucoup de marchands dans la ville ; ils sont établis ordinairement sur les marchés et sur les places publiques dans de petites cabanes. Ainsi, par exemple, il y a dans le voisinage de la porte des Brebis beaucoup de gens qui vendent toute espèce de bijoux, de l'or et des pierres brillantes. Ils ont de petites cabanes rondes, qui sont de couleur brune, comme si elles étaient enduites de poix ou de résine. Elles sont légères et pourtant très solides. Ils y font leur ménage ; d'une de ces cabanes à l'autre on étend des toiles sous lesquelles ils exposent leurs marchandises. La montagne sur laquelle le temple est bâti est du côté où la pente est la plus douce, entourée de maisons qui forment plusieurs rues derrière des murs épais ; elles sont sur des terrasses placées les unes au-dessus des autres. Il y loge des prêtres et aussi des serviteurs subalternes du temple, qui font les gros ouvrages, comme, par exemple, de nettoyer les fosses où se rendent les immondices provenant des sacrifices d'animaux faits dans le temple.

Il y a un côté, celui du nord, si je ne me trompe, ou la montagne du temple est très escarpée. En haut, tout autour du sommet, se trouve une zone de verdure formée par de petits jardins qu'ont là les prêtres. Même au temps de Jésus-Christ, on travaillait toujours à certaines parties du temple. Ce travail ne cessa jamais. Dans la montagne du temple, il y avait beaucoup de minerai qu'on en retira lorsqu'on bâtit et qu'on employa dans la construction de l'édifice. Il y a sous le temple plusieurs caves et des endroits pour fondre des métaux. Je n'ai jamais trouvé dans le temple une place où je pusse bien prier. Tout y est extraordinairement massif, haut et solide. Les nombreuses cours qui s'y trouvent, sont étroites et sombres, encombrées d'échafaudages et de sièges ; et, quand la foule y est grande, on se trouve à l'étroit entre ces gros murs et ces épaisses colonnes, au point d'en être effrayé. Je n'aime pas non plus ces sacrifices continuels et ce sang versé en abondance, quoique tout cela s'y fasse avec un ordre et une propreté incroyables. Il y avait longtemps, ce me semble, que je n'avais vu tous les bâtiments, les chemins et les passages, aussi distinctement qu'aujourd'hui. Mais il y a tant de choses, que je ne puis pas en bien rendre compte."

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Viedemarie/chapit21.html

 

Itinéraire de la Passion du Christ

Utilisons comme fil conducteur de la visite de Jérusalem l'itinéraire de la Passion de notre Seigneur Jésus Christ. Notre point de départ est le cénacle que Jésus et ses disciples quittent un peu avant 21h00, ce jeudi soir de l'an 30, alors que le 14 Nisan venait de commencer.

"Souvent Anne Catherine, lorsqu'elle décrivait la situation le certains lieux, entrait dans des détails si minutieux qu'il était presque impossible de les bien saisir ; car, pendant que ses maladies la retenaient couchée sur son lit, elle se tournait en esprit de côté et d'autre vers les objets qu'elle contemplait et on était très exposé à confondre les directions à droite et à gauche qu'elle indiquait de la main tout en racontant. Nous plaçons ici quelques-unes de ces descriptions de lieux que nous avons coordonnées d'après les détails donnés par la soeur à différentes reprises et sans variation essentielle."

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/49quelqu.html)

Note: Pour les distances exprimées en lieue, 1 lieue = environ 4 km

1- LE CENACLE

2- LA VALLEE DE JOSAPHAT (ou DU CEDRON)

3- LE MONT DES OLIVIERS ET GETHSEMANI

4- OPHEL

5- LE PALAIS D'ANNE

6- LE TRIBUNAL DE CAIPHE

7- LA VALLEE D'HINNOM

8- LE PALAIS DE PILATE

9- LE PALAIS D'HERODE

10- LE FORUM ET LA COLONNE DE FLAGELLATION

11- LE CORPS DE GARDE

12- LE TRIBUNAL DE PILATE, GABBATHA

13- LA VIA DOLOROSA

14- LA TOUR DE SILOE ET DES AQUEDUCS

15- LA DEMEURE DE CAIPHE

16- LA DEMEURE DE VERONIQUE

17- LES REMPARTS ET LES PORTES

18- LE GOLGOTHA (CALVAIRE)

19- LE TEMPLE

20- LE TOMBEAU DE ZACHARIE

21- LE TOMBEAU DE JOSEPH D'ARIMATHIE

Autres sites de Jérusalem

D'autres sites ne concernent pas directement la Passion du Christ. En voici quelques-uns.

22- LE MARCHE AUX BESTIAUX, LA PORTE ET LA PISCINE DES BREBIS

23- LE CHATEAU DE DAVID

24- LA PISCINE DE BETHSAIDA (ou BETHESDA)

25- PREMIERE EGLISE DE BETHSAIDA (ou BETHESDA)

Le choix est laissé au lecteur de visiter les liens ci-dessus qui proposent, en plus des récits d'Anne Catherine Emmerich, des commentaires et des comparaisons des différents sites, en l'an 30 et de nos jours, illustrés par des photos.

 

La carte ci-dessous permet de situer de manière approximative les différents lieux des évènements qui ont marqué la Passion de Jésus-Christ.

Carte au format .pdf disponible en cliquant ici.

Une autre carte, réalisée par le frère Max Schmalzl (1896) d'après les descriptions d'Anne-Catherine Emmerich, est consultable en lien sur l'icone ci-dessous (merci Gilbert).

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Anne Catherine Emmerich révèle aussi énormément de détails très précis sur la vie de la Vierge Marie à Ephèse.
Elle a ainsi permis en 1891 la découverte de la "maison de la Vierge" au sommet du mont Koressos, à 7 Km d'Ephèse.
Depuis, pèlerins et touristes affluent. Paul VI l'a consacrée lieu de pèlerinage en juillet 1967.

Vous voulez connaître le récit détaillé de cette découverte?

 

 

A partir des dates révélées par Anne Catherine, il est possible de situer dans notre calendrier solaire le jour de la Passion du Christ.

Quel jour a eu lieu la Passion du Christ ?

Site officiel du film de Mel Gibson

http://www.thepassionofthechrist.com/splash.htm

Anne Catherine Emmerich, à la fin de sa vie, revivait chaque vendredi la Passion du Christ. Elle nous détaille sur plus de 250 pages tous les évènements, minute par minute. On peut ainsi déterminer une chronologie précise des évènements.

Quelle est la chronologie de la Passion du Christ ?

 

L'intégralité des récits de la Passion du Christ par Anne Catherine Emmerich est aussi accessible en ligne.

© Roland Soyer

LA DOULOUREUSE PASSION
de Notre Seigneur Jésus-Christ


D'APRES LES MEDITATIONS D'ANNE CATHERINE EMMERICH
Publiées en 1854 Traduction de l'Abbé DE CAZALES

 

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Gabriel von Max (1885)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)