QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

Jérusalem au temps de Jésus : 1- LE CENACLE

 

Marc 14: 13-16 "Et il envoie deux de ses disciples et leur dit: 'Allez à la ville, et un homme portant une cruche d'eau viendra au-devant de vous. Suivez-le, et où qu'il entre, dites au maître de maison: Le Maître dit: Où est ma salle, où je pourrai manger la pâque avec mes disciples? Et lui vous montrera, à l'étage, une grande pièce,aménagée, toute prête; faites-y nos préparatifs.' " (Osty)

 

"Le touriste ou le pèlerin qui arrive à Jérusalem aujourd'hui ne peut pas reconnaître la Ville que Jésus a connue. Vingt siècles ont passé, avec bien des destructions et des transformations. Les récits des Evangiles ont suscité chez le lecteur des images que l'état actuel des lieux bouscule et anéantit. C'est un choc. Un choc à surmonter pour chercher à comprendre ce qui s'est passé, pour faire la part des choses: l'archéologie et l'histoire d'un côté et les sources littéraires de l'autre. Elles ont chacune leur importance." (Philippe Gruson, Institut catholique de Paris, Le Monde de la Bible, Sur les pas de Jésus 2 Jérusalem, Bayard 2005)

Itinéraire de la Passion

"L'itinéraire suivi par Jésus, depuis la «chambre haute ›› où il prit son dernier repas jusqu'a Gethsémani ou il fut arrêté, est relativement facile a reconstituer. Par une nuit de pleine lune, le petit groupe descend de la ville haute en direction de la piscine de Siloé. Peut-être emprunte-t-il la voie a degrés mise au jour près de l'église de Saint-Pierre en Gallicante?." (Jacques Potin, Assomptionniste, Le Monde de la Bible, Sur les pas de Jésus 2 Jérusalem, Bayard 2005)

 

"Je vis les deux apôtres monter à Jérusalem en suivant un ravin au midi du Temple, vers le côté septentrional [nord] de Sion. Sur le flanc méridional de la montagne du temple il y avait des rangées de maisons : ils marchaient vis-à-vis ces maisons en remontant un torrent qui les en séparait Lorsqu'ils eurent atteint les hauteurs de Sion qui dépassent la montagne du Temple, ils se dirigèrent vers le midi, et rencontrèrent, au commencement d'une petite montée, dans le voisinage d'un vieux bâtiment à plusieurs cours, l'homme qui leur avait été désigné."

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/1prepar.html

"Sur le côté méridional de la montagne de Sion, non loin du château ruiné de David et du marché qui monte vers ce château du côté du levant, se trouve un ancien et solide bâtiment entre des rangées d'arbres touffus, au milieu d'une cour spacieuse environnée de bons murs. A droite et à gauche de l'entrée, on voit dans cette cour d'autres bâtisses attenant au mur, notamment à droite, la demeure du majordome, et tout auprès, celle où la sainte Vierge et les saintes femmes se tinrent le plus souvent après la mort de Jésus. Le Cénacle, autrefois plus spacieux, avait alors servi d'habitation aux hardis capitaines de David, et ils s'y exerçaient au maniement des armes. Avant la fondation du Temple, l'arche d'alliance y avait été déposée assez longtemps, et il y a encore des traces de son séjour dans un lieu souterrain. J'ai vu aussi le prophète Malachie caché sous ces mêmes voûtes : il y écrivait ses prophéties sur le saint Sacrement et le sacrifice de la Nouvelle Alliance. Salomon honora cette maison, et il y faisait quelque chose de symbolique et de figuratif que j'ai oublié. Lorsqu'une grande partie de Jérusalem fut détruite par les Babyloniens, cette maison fut épargnée. J'ai vu bien d'autres choses à son sujet, mais je n'en ai retenu que ce que je viens de dire.

Cet édifice était en très mauvais état lorsqu'il devint la propriété de Nicodème et de Joseph d'Arimathie : ils avaient disposé très commodément le bâtiment principal, qu’ils louaient pour servir de Cénacle aux étrangers que les fêtes de Pâques attiraient à Jérusalem. C'est ainsi que le Seigneur s'en était servi à la dernière Pâque. En outre, la maison et ses dépendances leur servaient, pendant toute l'année, de magasin pour des pierres tumulaires et autres, et d'atelier pour leurs ouvriers : car Joseph d'Arimathie possédait d'excellentes carrières dans sa patrie, et il en faisait venir des blocs de pierre, dont on faisait sous sa direction des tombes, des ornements d'architecture et des colonnes qu'on vendait ensuite. Nicodème prenait part à ce commerce, et lui-même aimait à sculpter dans ses moments de loisir. Il travaillait dans la salle ou dans un souterrain qui était au-dessous, excepté à l'époque des fêtes : ce genre d'occupation l'avait mis en rapport avec Joseph d’Arimathie ; ils étaient devenus amis et s'étaient souvent associés dans leurs entreprises [...]

Le Cénacle proprement dit est à peu près au milieu de la cour, un peu dans le fond ; c'est un carré long, entouré d'un rang de colonnes peu élevées, qui, si l'on dégage les intervalles entre les piliers, peut être réuni à la grande salle intérieure, car tout l'édifice est comme à jour et repose sur des colonnes et des piliers ; seulement, dans les temps ordinaires, les passages sont fermés par des entre-deux. La lumière entre par des ouvertures au haut des murs. Sur le devant, on trouve d'abord un vestibule, où conduisent trois entrées ; puis on arrive dans la grande salle intérieure, au plafond de laquelle pendent plusieurs lampes : les murs sont ornés pour la fête, jusqu'à moitié de Leur hauteur, de belles nattes ou de tapis, et on a pratique dans le haut une ouverture, où l'on a étendu comme une gaze bleue transparente.

Le derrière de cette salle est séparé du reste par un rideau du même genre. Cette division en trois parties donne au Cénacle une ressemblance avec le Temple ; on y trouve aussi le parvis, le Saint et le Saint des Saints. C'est dans cette dernière partie que sont déposés, à droite et à gauche, les vêtements et les objets nécessaires à la célébration de la fête. Au milieu est une espèce d'autel. Hors du mur sort un banc de pierre élevé sur trois marches ; sa forme est celle d'un triangle rectangle dont la pointe est tronquée ; ce doit être la partie supérieure du fourneau où l'on fait rôtir l'agneau pascal, car aujourd'hui, pendant le repas, les marches qui sont autour étaient tout à fait chaudes. Il y a sur le coté une sortie conduisant dans la salle qui est derrière cette pierre saillante. C’est là qu'on descend à l'endroit où l'on allume le feu : on arrive aussi par là à d'autres caveaux voûtés, situés au-dessous de la salle. L'autel ou la pierre saillante renferme divers compartiments, comme des caisses ou des tiroirs à coulisse. Il y a aussi en haut des ouvertures, une espèce de grille en fer, une place pour faire le feu, une autre pour l'éteindre.

Je ne puis pas décrire textuellement tout ce qui se trouve là : cela semble être une espèce de foyer pour faire cuire des pains azymes et d'autres gâteaux pour la Pâque, ou encore pour brûler des parfums et certains restes du repas après la fête : c'est comme une cuisine pascale. Au-dessus de ce foyer ou de cet autel se détache de la muraille une sorte de niche en bois : plus haut se trouve une ouverture avec une soupape, probablement pour laisser sortir la fumée. Devant cette niche ou au-dessus je vis l'image d'un agneau pascal : il avait un couteau dans la gorge et il semblait que son sang coulât goutte à goutte sur l'autel ; Je ne me souviens plus bien comment cela était fait. Dans la niche de la muraille, sont trois armoires de diverses couleurs qu'on fait tourner comme nos tabernacles pour les ouvrir ou les fermer ; j'y vis toutes espèces de vases pour la Pâque et des écuelles rondes ; plus tard, le saint Sacrement y reposa.

Dans les salles latérales du Cénacle sont des espèces de couches en maçonnerie disposées en. plan incliné, où se trouvent d'épaisses couvertures roulées ensemble, et où l'on peut passer la nuit. Sous tout l'édifice se trouvent de belles caves. L'Arche d'alliance fut déposée autrefois au-dessous de l'endroit même où le foyer a été depuis construit. Sous la maison se trouvent cinq rigoles, qui conduisent les immondices et les eaux sur la pente de la montagne car la maison est située sur un point élevé. J'ai vu précédemment Jésus y guérir et y enseigner : les disciples aussi passaient souvent la nuit dans les salles latérales."

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/2lecenac.html

"Le forum, comme je l'ai dit, est plus élevé que les rues adjacentes, et il y a dans celles-ci des conduits d'eau qui aboutissent à la piscine des Brebis. Il y a un forum semblable sur la montagne de Sion, devant l'ancien château de David. Le Cénacle est au sud-est, dans le voisinage, et au nord se trouvent le tribunal d'Anne et celui de Caïphe. Le château de David est une forteresse abandonnée, avec des cours, des salles et des écuries vides qu'on loue à des caravanes et à des étrangers pour eux et leurs bêtes de somme. Cet édifice est depuis longtemps désert, je le vis déjà dans cet état à l'époque de la naissance de Jésus-Christ. Le cortège des trois rois avec ses nombreuses bêtes de somme y fut conduit alors, dès leur entrée dans la ville."

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/16palais.html

"La montagne de Sion se compose de trois éminences : sur la plus élevée, qui est aussi la plus occidentale, se trouve l'ancien château de David où maintenant les caravanes trouvent une espèce d'abri. Sur la pente orientale de ce point culminant de Sion est située l'habitation des héros de David qui est aujourd'hui le cénacle. Au sortir de la cour du cénacle, le chemin descend à l'est en contournant la montagne de Sion ; il fait un coude au nord, puis une autre à l'ouest, après quoi il revient à l'est et se dirige vers la piscine de Béthesda qui occupe là la vallée située entre le temple et Sion."

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume6/chapit13.html

 

LE CENACLE en l'an 30 (résumé)

Le Cénacle, autrefois plus spacieux, avait alors servi d'habitation aux hardis capitaines de David, l'arche d'alliance y avait été déposée assez longtemps avant la fondation du Temple et le prophète Malachie s'y était caché.

Cet édifice, entre des rangées d'arbres touffus, au milieu d'une cour spacieuse environnée de bons murs, était en très mauvais état lorsqu'il devint la propriété de Nicodème et de Joseph d'Arimathie. Ils louaient le bâtiment principal pour servir de Cénacle aux étrangers lors des fêtes de Pâques. A droite et à gauche de l'entrée, on voit dans cette cour d'autres bâtisses attenant au mur. En outre, la maison et ses dépendances leur servaient, pendant toute l'année, de magasin pour des pierres tumulaires et autres, et d'atelier pour leurs ouvriers.

Le Cénacle proprement dit est à peu près au milieu de la cour, un peu dans le fond ; c'est un carré long, entouré d'un rang de colonnes peu élevées. Sur le devant, on trouve d'abord un vestibule, où conduisent trois entrées ; puis on arrive dans la grande salle intérieure, au plafond de laquelle pendent plusieurs lampes : les murs sont ornés pour la fête, jusqu'à moitié de Leur hauteur, de belles nattes ou de tapis, et on a pratiqué dans le haut une ouverture, où l'on a étendu comme une gaze bleue transparente. Le derrière de cette salle est séparé du reste par un rideau du même genre. Cette division en trois parties donne au Cénacle une ressemblance avec le Temple (le parvis, le Saint et le Saint des Saints).

On y trouvait:
- au milieu une espèce d'autel dont la pierre saillante renferme divers compartiments, comme des caisses ou des tiroirs à coulisse
- un banc de pierre élevé sur trois marches (partie supérieure du fourneau où l'on fait rôtir l'agneau pascal)
- une salle derrière cette pierre saillante où on descend pour allumer le feu
- un foyer pour faire cuire des pains azymes et d'autres gâteaux pour la Pâque, ou encore pour brûler des parfums et certains restes du repas après la fête
- une niche dans la muraille avec trois armoires de diverses couleurs qu'on fait tourner avec des vases pour la Pâque et des écuelles rondes (plus tard, le saint Sacrement y reposera) ; devant ou au-dessus il y avait l'image d'un agneau pascal
- des caveaux voûtés sous l'édifice où l'Arche d'alliance fut déposée (sous le foyer)
- des salles latérales avec des espèces de couches en maçonnerie

Carte de Jérusalem au format .pdf disponible en cliquant ici.

LE CENACLE aujourd'hui

"Le Cénacle de Jérusalem serait la "chambre haute" dont parlent les Évangiles et les Actes des Apôtres (Ac. 1:13), où auraient eu lieu le dernier repas de Jésus avec ses apôtres (la Sainte Cène), la Pentecôte et d'autres événements importants des premiers temps de l'Église.

Il s'agit d'un bâtiment de deux étages (englobé dans un ensemble plus important) situé au sommet du Mont Sion. La pièce peut se visiter mais tout culte y est interdit. Elle fut restaurée par les Franciscains en 1335 puis, après leur expulsion et l'intégration un temps d'une mosquée puis, plus récemment et jusqu'à nos jours, d'une synagogue dans le bâtiment, reste revendiqué par l'Église catholique.

A la fin de l'Antiquité, sur la colline de Sion, se trouvait la grande basilique du Saint-Sion. Les Perses la détruisirent en 614. Sur ses fondations, les croisés construisirent l'église et le monastère de Sainte-Marie, qui seront détruits en 1219 par le sultan Al-Muazzâm.

En 1335, les Franciscains firent l'acquisition du bâtiment du Cénacle et le restaurèrent, avec une voûte gothique. En 1523, les Franciscains furent chassés du bâtiment et la chambre haute fut convertie en mosquée ; quant à la chambre basse (rez de chaussée), qui contient un cénotaphe de David (d'après une tradition du XIIe s.), elle est maintenant transformée en synagogue.

Dans l'attente de pouvoir récupérer le Cénacle, les Franciscains ont construit un autre sanctuaire ad Cœnaculum. En outre, une église du Mont-Sion, avec une crypte commémorant la Dormition de Marie, a été construite au début du XXe s. non loin du Cénacle."

http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nacle_de_J%C3%A9rusalem

 

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Maria und Julia Gräfin Schmiesing-Kerssenbrock (vers 1860)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)