QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

Jérusalem au temps de Jésus : 25- PREMIERE EGLISE DE BETHSAIDA (ou BETHESDA)

 

Actes 2: 42 "Ils se montraient assidus à l'enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières." (Osty)

Actes 15: 6, 12 "Les Apôtres et les anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire [...] toute l'assemblée se tut, et on écoutait Barnabé et Paul raconter tout ce que Dieu avait fait par eux de signes et de prodiges parmi les nations." (Osty)

 

"Le touriste ou le pèlerin qui arrive à Jérusalem aujourd'hui ne peut pas reconnaître la Ville que Jésus a connue. Vingt siècles ont passé, avec bien des destructions et des transformations. Les récits des Evangiles ont suscité chez le lecteur des images que l'état actuel des lieux bouscule et anéantit. C'est un choc. Un choc à surmonter pour chercher à comprendre ce qui s'est passé, pour faire la part des choses: l'archéologie et l'histoire d'un côté et les sources littéraires de l'autre. Elles ont chacune leur importance." (Philippe Gruson, Institut catholique de Paris, Le Monde de la Bible, Sur les pas de Jésus 2 Jérusalem, Bayard 2005)

 

"Il y eut un moment de désordre : Jean et les saintes femmes voulaient relever Marie. Les archers l'injurièrent ; l'un d'eux lui dit : “ Femme, que viens-tu faire ici ? Si tu l'avais mieux élevé il ne serait pas entre nos mains ! ” Quelques soldats furent émus. Cependant ils repoussèrent la sainte Vierge en arrière, mais aucun archer ne la toucha. Jean et les femmes l'entourèrent, et elle tomba comme morte sur ses genoux contre la pierre angulaire de la porte, à laquelle le mur s'appuyait. Elle tournait le des au cortège ; sa mains touchèrent à une certaine hauteur la pierre contre laquelle elle s'affaissa C'était une pierre veinés de vert. Ses genoux y laissèrent des cavités ; ses mains, à l'endroit où elle les avait appuyées, des marques moins profondes. C'étaient des empreintes un peu confuses, semblables à celles que la main laisse sur une pâte épaisse en frappant dessus. Je vis cette pierre, qui était fort dure, transportée dans la première église catholique établie prés de la piscine de Bethsaïda, sous l'épiscopat de saint Jacques-le-Mineur. "

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/32deuxie.html

"Depuis longtemps déjà la piscine était abandonnée et ses environs inhabités. Les murs d'enceinte extérieurs sont en très mauvais état et les terrasses sont en grande partie très dégradées. De même la pompe jaillissante ne marchait plus, mais peu après la Pentecôte je la vis réparée et employée pour le baptême. L'école qui est ici ne servait qu'aux étrangers à l'époque des fêtes, de même aussi les nombreux pèlerins qui venaient pour Pâques résidaient ordinairement près de la piscine : c'est surtout maintenant le cas pour ceux qu'ont attirés les fêtes de la Pentecôte.

Lorsque les apôtres et les disciples eurent pris possession du cénacle et de cette école voisine de la piscine de Béthesda, on fit quelques réparations et de nouveaux arrangements. Aujourd'hui de très bonne heure, je vis les brèches des murs écroulés masquées par des couvertures tendues entre des pieux, et le chemin qui mène à la synagogue abrité par des toiles formant une espèce de voûte [...]

Deuxième jour après la Pentecôte.- Ce matin les apôtres retournèrent à la nouvelle église de la piscine de Bethesda. On ne baptisa pas ; seulement on continua de travailler aux arrangements intérieurs de l'église. Une grande quantité de membres de la nouvelle communauté étaient rassemblés à l'entrée de l'église et autour de la piscine, priant Dieu et lui demandant de bénir l'oeuvre commencée. Je les vis souvent, dans un clan de ferveur, se prosterner la face contre terre.

Je vis Pierre, Jean et André enseigner tour à tour en trois endroits différents. Jacques le Mineur enseignait dans la chaire de saint Pierre sur la troisième terrasse de la piscine. Du reste, les apôtres ainsi que beaucoup de disciples et d'autres personnes travaillaient aux arrangements intérieurs de l'Eglise.

J'ai très bien vu cette église à plusieurs reprises, ainsi que la piscine et ses dépendances, et je ne puis dire qu'une chose : c'est que, quant aux points principaux, elle n'a guère subi de changements. La piscine est établie dans une vallée qui sépare la montagne de Sion de celle du Temple, et qui, passant au midi du temple, va rejoindre la vallée de Josaphat. Les constructions de la piscine semblent avoir séparé cette vallée du temple du côté de l'ouest, car il y a un côté de la piscine autour duquel on ne peut pas circuler comme on le peut de tous les autres côtés [...]

La nouvelle église de la piscine de Béthesda est beaucoup plus isolée et plus dégagée. C'est un grand carré long dans l'intérieur duquel sont disposés de trois côtés des gradins en pierre où s'assoit l'auditoire. Sur l'un des côtés le sol est plus élevé et c'est là qu'est la chaire. Les fenêtres sont placées tout en haut et il y a contre le mur extérieur un escalier pour monter sur le toit de l'édifice qui est en terrasse et entouré d'une galerie.

Les apôtres ont disposé dans l'intérieur une espèce de choeur et différentes séparations : je vis aussi derrière la chaire un autel placé plus haut que celle-ci, mais pourtant assez éloigné du mur pour qu'on ait pu établir par derrière une espèce de sacristie en plaçant des deux côtés des cloisons en clayonnage dans l'espace compris entre l'autel et les parois latérales de l'édifice. Cet autel repose sur trois marches : c'est un carré long et il n'y a qu'une seule marche sur chacun des petits côtés. Il est en bois et recouvert de nappes : je le crois portatif, car j'ai vu des hommes apporter les diverses parties dont il se compose. Le tout est creux et consiste en coffres remplis de linge et de mobilier d'église, car on peut ouvrir des doux côtés le marchepied de l'autel et en tirer des planches qui sont garnies de tapis. L'autel lui-même peut être démonté par derrière et il est rempli d'ornements d'église. Je le vis apporter par deux hommes dont le costume paraissait étranger ; ils portaient autour de la partie supérieure du corps un vêtement court et Plissé. Leurs bras étaient à moitié découverts : ils avaient autour des reins un tablier qui les enveloppait et qui était plutôt une espèce de caleçon. Ils portaient un bonnet sur la tête. Ils étaient tout à fait habillés à la mode égyptienne. J'ai vu une fois sur les confins de la terre sainte des gens vêtus de même qui faisaient divers travaux en bois et en laine. Je crois que ceux-ci étaient des étrangers convertis qui avaient travaillé aux objets qu'ils apportaient [...]

Sur l'autel était une armoire ou un tabernacle ayant la forme d'une cloche : c'était comme une espèce de cage revêtue d'une belle enveloppe avec deux petits fermoirs qui lui donnaient l'air d'un manteau d'évêque, et surmontée d'un bouton dont on se servait pour la transporter. Aux deux côtés de l'autel étaient placées des lampes à plusieurs branches où brûlaient des mèches qui n'étaient pas en laine.
Tout l'autel était entouré d'un rideau blanc rayé de diverses couleurs et suspendu à un dais formé de cinq morceaux d'étoffe qui se réunissaient dans la main d'une figure rembourrée, ouvrage des saintes femmes. Elle représentait un vieillard en costume de grand prêtre, ayant derrière la tête un nimbe triangulaire et elle me rappela des représentations bien connues de Dieu le Père. Elle était penchée comme si elle eût regardé en bas par l'ouverture du toit, étendait une main pour bénir et tenait de l'autre, à leur point de jonction, les cinq bandes d'étoffes qui formaient le dais. J'ai vu souvent de semblables Images chez les Juifs de cette époque : j'ai vu par exemple chez sainte Anne des figures étroitement enveloppées dont il a fait mention plus d'une fois [...]

La partie de l'église qui s'étendait derrière l'autel était fermée par une cloison en clayonnage recouverte du côté qui regardait l'autel d'une belle draperie blanche, de l'autre côté, d'une étoffe plus grossière. Le dais auquel le rideau était suspendu formait par derrière un hémicycle ou plutôt une niche : le rideau avec ses raies de diverses couleurs ne descendait guère qu'à la hauteur de l'autel : il était assujetti sur les côtés et attaché par devant avec des fermoirs de métal. Il n'y avait pas de séparation dans le haut et il était rejeté en arrière des deux côtés.

Cet autel était placé plus haut que la chaire : l'espace compris entre les deux formait le choeur que les disciples et les apôtres occupaient jusque près de l'autel. Les fidèles se tenaient au-dessous de la chaire, séparés du choeur par une grille avec des ouvertures à travers lesquelles on pouvait donner la sainte communion, a peu près comme cela se fait dans les couvents. Il y avait des deux côtés de la chaire de petites portes par lesquelles les apôtres et les disciples entraient dans le choeur [...]

Le sol de l'église était, comme celui du cénacle dans les derniers temps, couvert de tapis de couleurs variées : on se déchaussait en y entrant.

Il y eût aujourd'hui à l'autel une cérémonie solennelle. Les chandeliers étaient allumés ; un pupitre placé sur l'un des côtés supportait des rouleaux écrits sur deux colonnes ; on les tenait ouverts à l'aide de chevilles fichées en divers endroits du pupitre, et quand un feuillet était lu, on le faisait passer par-dessus le pupitre. Il y avait plusieurs feuillets superposés.

Le toit plat de l'édifice était surmonté de plusieurs petites coupoles (trois, si je ne me trompe), qu'on pouvait ouvrir pour donner de l'air : sous la dernière qui correspondait à l'autel était placée cette figure qui portait le baldaquin [...]"

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume6/chapit13.html


 

PREMIERE EGLISE DE BETHSAIDA (ou BETHESDA) en l'an 30 (résumé)

La première église catholique est établie prés de la piscine de Bethsaïda, sous l'épiscopat de saint Jacques-le-Mineur.

- C'est une école voisine de la piscine de Béthesda, plus isolée et plus dégagée.
- C'est un grand carré long dans l'intérieur duquel sont disposés de trois côtés des gradins en pierre où s'assoit l'auditoire.
- Sur l'un des côtés le sol est plus élevé et c'est là qu'est la chaire.
- Les fenêtres sont placées tout en haut et il y a contre le mur extérieur un escalier pour monter sur le toit de l'édifice qui est en terrasse et entouré d'une galerie.
- Le toit plat de l'édifice est surmonté de plusieurs petites coupoles qu'on pouvait ouvrir pour donner de l'air.
- Le sol de l'église est, comme celui du cénacle dans les derniers temps, couvert de tapis de couleurs variées : on se déchaussait en y entrant.
- Il y a une espèce de chœur et différentes séparations.
- Derrière la chaire se trouve un autel placé plus haut que celle-ci, mais pourtant assez éloigné du mur pour qu'on ait pu établir par derrière une espèce de sacristie en plaçant des deux côtés des cloisons en clayonnage dans l'espace compris entre l'autel et les parois latérales de l'édifice.
- Cet autel repose sur trois marches : c'est un carré long et il n'y a qu'une seule marche sur chacun des petits côtés. Il est en bois et recouvert de nappes.
- Sur l'autel est une armoire ou un tabernacle ayant la forme d'une cloche.
- Aux deux côtés de l'autel sont placées des lampes à plusieurs branches où brûlaient des mèches qui n'étaient pas en laine.
- Tout l'autel est entouré d'un rideau blanc rayé de diverses couleurs et suspendu à un dais formé de cinq morceaux d'étoffe qui se réunissent dans la main d'une figure rembourrée, ouvrage des saintes femmes. Elle représente un vieillard en costume de grand prêtre, ayant derrière la tête un nimbe triangulaire et elle me rappela des représentations bien connues de Dieu le Père.


PREMIERE EGLISE DE BETHSAIDA (ou BETHESDA) aujourd'hui

Les vestiges de la première église de Jérusalem ne sont pas identifiés aujourd'hui.

 

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Maria und Julia Gräfin Schmiesing-Kerssenbrock (vers 1860)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)