QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
Jérusalem
au temps de Jésus : 17- LES
REMPARTS ET LES PORTES |
"Le touriste ou le pèlerin qui arrive à Jérusalem aujourd'hui ne peut pas reconnaître la Ville que Jésus a connue. Vingt siècles ont passé, avec bien des destructions et des transformations. Les récits des Evangiles ont suscité chez le lecteur des images que l'état actuel des lieux bouscule et anéantit. C'est un choc. Un choc à surmonter pour chercher à comprendre ce qui s'est passé, pour faire la part des choses: l'archéologie et l'histoire d'un côté et les sources littéraires de l'autre. Elles ont chacune leur importance." (Philippe Gruson, Institut catholique de Paris, Le Monde de la Bible, Sur les pas de Jésus 2 Jérusalem, Bayard 2005) "À l'est de
la Vieille Ville, l'esplanade du Temple n'a pas changé
depuis Hérode. Mais au sud, la ville descendait jusqu'au bassin
de Siloé, comme dans l'antique Cité de David,
si bien que le rempart dominait la vallée du Cédron jusqu'à son confluent avec la vallée de la Géhenne.
Puis il remontait sur la colline ouest, incluant le domaine actuel
de Saint-Pierre en Gallicante et tout le plateau du sommet: le Cénacle,
l'église de la Dormition et le séminaire arménien.
De là, le rempart remontait vers le nord, jusqu'à la Citadelle,
surplombant la Géhenne. Où étaient
les portes de la ville? Leur emplacement n'a pas dû beaucoup
varier. Celle qui domine la source de Guihôn était
toujours aussi nécessaire; de même celle proche du bassin
de Siloé: l'accès à l'eau, indispensable, constitue
un point de passage obligé. L'emplacement du mur nord -le "troisième mur" de Josèphe - est discuté: comment joignait-il le Palais d'Hérode à la forteresse Antonia? La porte du 1er siècle visible dans l'hospice russe Alexandre, près du Saint-Sépulcre, est controversée: est-ce la porte d'Ephraïm, qui donnait sur le nord, et donc sur le Golgotha voisin? Ou est-ce la porte de Gennath attestée dans les sources? Enfin, deux portes communiquaient directement avec l'esplanade du Temple: au nord la porte de Benjamin ou porte des Brebis, non loin de la piscine de Bethesda (Jn 5,1), et, à l'est, la "Belle" Porte (Ac 3,2), en grec Oraïa, devenue en latin Aurea ; d'où le nom traditionnel de Porte Dorée. Cette porte, aujourd'hui murée, donnait sur le mont des Oliviers et la route de Jéricho. C'est certainement par l'une de ces deux portes que Jésus est entré, escorté par ses disciples et une foule de sympathisants, le jour des "Rameaux". (Philippe Gruson) |
"La première porte située à l'orient de Jérusalem, au midi de l'angle sud-est du Temple est celle qui conduit dans le faubourg d'Ophel. La porte des Brebis est celle qui, au nord, est la plus rapprochée de l'angle nord-est du Temple. Entre ces deux portes on en a, assez récemment, pratiqué une autre qui conduit à quelques rues situées à l'orient du Temple, et habitées, pour la plupart, par des tailleurs de pierre et d'autres ouvriers. Les maisons dont elles se composent s'appuient aux fondations du Temple, et appartiennent presque toutes à Nicodème, qui les a fait bâtir. Les ouvriers lui payent un loyer, soit en argent, soit en travaillant pour lui : car ils sont en rapport habituel avec lui et son ami Joseph d'Arimathie, lequel possède dans son pays natal de grandes carrières de pierres qu'il exploite. Nicodème a récemment fait faire une belle porte qui conduit à ces rues, et qu'on appelle à présent porte de Moriah venait d'être finie, et Jésus était entré par là le premier dans la ville, le dimanche des Rameaux. Ainsi il entra par la porte neuve de Nicodème, où personne n'avait passé, et fut enterré dans le sépulcre neuf de Joseph d'Arimathie, où personne n'avait encore reposé. Cette porte fut murée postérieurement, et il y avait une tradition portant que les chrétiens devaient une autre fois entrer par là dans la ville. Maintenant encore, il y a de ce côté une porte murée que les Turcs appellent la porte d'Or. Le chemin qui irait directement de la porte des Brebis au couchant, si l'on pouvait passer à travers tous les murs, aboutirait à peu près entre le côté nord-ouest de la montagne de Sion et le Calvaire. De cette porte au Calvaire il y a, en ligne droite, à peu près trois quarts de lieue ; du palais de Pilate au Calvaire, toujours en ligne droite, il y a environ cinq huitièmes de lieue. La forteresse Antonia est située au nord-ouest de la montagne du Temple, sur un rocher qui s'en détache. Quand on va au couchant, en sortant du palais de Pilate par l'arcade de gauche, on a cette forteresse à gauche : il y a sur un de ses murs une plate-forme qui domine le forum. C'est de là que Pilate fait des proclamations au peuple, par exemple quand il promulgue de nouvelles lois. Sur le chemin de la croix, dans l'intérieur de la ville, Jésus avait souvent la montagne du Calvaire à sa droite. Ce chemin, qui, par conséquent, devait être en partie dans la direction du sud-ouest, conduisait à une porte percée dans un mur intérieur de la ville qui court vers Sion, quartier dont la situation est très élevée. Hors de ce mur est au couchant une espèce de faubourg où il y a plus de jardins que de maisons ; il y a aussi vers le mur extérieur de la ville de beaux sépulcres avec des entrées en maçonnerie et taillées avec art dans le roc, souvent ils sont entourés de jolis jardins. De ce côté est une maison appartenant à Lazare, avec de beaux jardins s'étendant vers la porte de l'angle qui est le lieu où le mur extérieur occidental de Jérusalem tourne au midi. Je crois qu'à côté de la grande porte de la ville, une petite porte particulière, percée dans le mur d'enceinte et où Jésus et les siens passaient souvent avec l'autorisation de Lazare, conduit dans ces jardins. La porte située à l'angle nord-ouest de la ville conduit à Bethsur, qui est plus au nord qu'Emmaus et Joppé. Au nord de ce mur extérieur de la ville, il y a plusieurs tombeaux de rois. Cette partie occidentale de Jérusalem est la moins habitée et la moins élevée ; elle descend un peu vers le mur d'enceinte et se relève avant d'y arriver : sur cette pente sont des jardins et des vignes derrière lesquels circule en dedans des murs, une large chaussée, où des chariots peuvent passer en certains endroits et d'où partent des sentiers pour monter aux murs et aux tours ; ces dernières n'ont, comme les nôtres des escaliers intérieurs. De l'autre côté, à l'extérieur de la ville, le terrain est en pente vers la vallée, de sorte que les murailles qui entourent cette partie basse de la ville semblent bâties sur un terrassement élevé. Sur la pente extérieure on trouve encore des jardins et des vignes. Le chemin où Jésus porta sa croix ne passait pas par cette partie de la ville où il y a tant de jardins : lorsqu'il approcha du terme, il l'avait à sa droite, du côté du nord. C'était de là que venait Simon le Cyrénéen. La porte par laquelle sortit Jésus ne regarde pas tout à fait le couchant, mais sa direction est au sud-ouest. Le mur de la ville à gauche en sortant de la porte court un peu au sud, revient à l'ouest et se dirige de nouveau au sud pour entourer la montagne de Sion. De ce côté, à gauche en sortant, se trouve dans la direction de Sion, une grosse tour semblable à une forteresse. La porte par où Jésus sortit est voisine d'une autre porte plus au midi ; ce sont, je crois, les deux portes de la ville les plus rapprochées l'une de l'autre. Cette seconde porte conduit au couchant dans la vallée, et le chemin tourne ensuite à gauche vers le midi dans la direction de Bethléem. Peu après la porte où aboutit le chemin de la croix, la route tourne à droite et se dirige au nord vers la montagne du Calvaire, qui est très escarpée au levant, du côté de la ville, et en pente douce vers le couchant. De ce côté, où l'on voit la route d'Emmaus, est une prairie voisine du chemin, dans laquelle je vis Luc cueillir diverses plantes lorsque Cléophas et lui allèrent à Emmaus après la résurrection et rencontrèrent Jésus. Jésus sur la croix avait la face tournée vers le nord-ouest. En tournant la tête à droite, il pouvait voir quelque chose de la forteresse Antonia. Prés des murs, au levant et au nord du Calvaire, il y a aussi des jardins, des tombeaux et des vignobles. La croix fut enterrée au nord-est au pied du Calvaire. Au delà de l'endroit où la croix fut retrouvée, il y a encore, au nord-est, de beaux vignobles plantés en terrasse. Lorsque, du lieu où était érigée la croix, on regarde vers le midi, en voit la maison de Caïphe au-dessous du château de David." "Après avoir passé la porte, on aperçoit un chemin étroit et rocailleux qui se dirige au nord et conduit au Calvaire. La grande route d'où ce chemin s'écarte se partage, à quelque distance, en trois embranchements: l'un tourne à gauche et conduit à Bethléem par la vallée de Gihon; l'autre se dirige au couchant vers Emmaüs et Joppé; le troisième, qui serpente autour du Calvaire et aboutit à la porte de l'angle, conduit à Bethsur. De la porte par laquelle sortit Jésus, on peut voir la porte de Bethléem." http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/49quelqu.html |
LES REMPARTS ET LES PORTES en l'an 30 (résumé) Les portes de Jérusalem à partir de l'Est:
La forteresse Antonia est située au nord-ouest de la montagne du Temple, sur un rocher qui s'en détache. Carte de Jérusalem au format .pdf disponible en cliquant ici. LES REMPARTS ET LES PORTES aujourd'hui La porte dorée Le périmètre des remparts http://fr.wikipedia.org/wiki/Vieille_ville_de_J%C3%A9rusalem "1. La Nouvelle Porte 2. La Porte de Damas 3. La Porte d'Hérode 4. La Porte des Lions 5. La Porte dorée 6. La Porte des Immondices 7. La Porte de Sion 8. La Porte de Jaffa http://fr.wikipedia.org/wiki/Vieille_ville_de_J%C3%A9rusalem |
Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Maria und Julia Gräfin Schmiesing-Kerssenbrock (vers 1860) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |