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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
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Les Saintes-Maries-de-la-Mer, légende ou réalité? |
"Jésus est né en Provence, entre Avignon et les Saintes-Maries "
Ne serait-ce pas une légende complaisante pour convaincre des chrétiens un peu tièdes dans leur foi ? Illustrons ci-dessous cette "légende" des Saintes-Maries à l'aide du guide Gallimard des Bouches-du-Rhône.
Guide Gallimard , Editions Nouveaux-loisirs 1994 LA
LÉGENDE DES SAINTES MARIES. LE PÈLERINAGE. LES GITANS.
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LES SAINTES MARIE JACOBE ET MARIE SALOME "La légende des Saintes nous raconte que les Saintes Maries venues miraculeusement de Palestine débarquent sur la plage. Les trois Maries et Sarah restent sur place. A leur mort, sur leur sépulture, on élève un oratoire puis une église. De nombreux miracles répondent à la ferveur populaire. Le culte des Saintes entre ainsi dans lhistoire et des pèlerinages autour du sanctuaire perpétueront la légende. Lorigine de la dévotion à Sarah, vers 1496, coïncide à peu près avec linstallation des premières tribus tziganes en Camargue. Depuis cette date, lampleur des pèlerinages na cessé de croître. Les Saintes Maries de la Mer sont devenues le lieu de rencontre et de dévotion du peuple des gitans." http://www.lessaintesmariesdelamer-camargue.com/modules/news/
SAINTE
MARTHE ET LA TARASQUE TARASCON LA
FÊTE DE LA TARASQUE
MARIE MADELEINE A LA SAINTE-BAUME "Marie Madeleine venue prêcher la parole du Christ à Massilia, fuyant les persécutions ou guidée peut-être par le désir de retrouver son rabbouni (Jésus-Christ), aurait passé [à la Sainte-Baume] les dernières années de sa vie, dans une immense et ténébreuse cavité naturelle, la Baoumo (grotte), qui donna son nom à tout le massif." Marie-Madeleine de Francesco Hayez, (1825) Découvrez Marie Madeleine à la Sainte-Baume
LE MYSTÈRE DE SARA "On connaît la légende de cette barque sans voile ni rames, chassée de Palestine après la mort du Christ, qui accosta le rivage camarguais. À son bord se trouvaient Marie Salomé, mère des apôtres Jean et jacques le Majeur, Marie Jacobé - selon saint jean la sur de la Vierge , Marie-Madeleine, Lazare et sa sur Marthe, ainsi que Maximin et Joseph d'Arimathie qui transportait le Saint-Graal. Les avis divergent sur la présence de Sara la Noire à bord. Était-elle leur servante? Était-elle égyptienne? "Sara campait avec sa tribu en pleine forêt de pins parasols, à l'endroit où s'élève aujourd'hui Aigues-Mortes. Avertie miraculeusement elle courut vers la mer et, s'étant dévêtue, elle étendit sur les vagues sa robe qui la porta vers les saintes. Baptisée de leurs mains, elle les conduisit au temple païen où affluaient les grands pèlerinages de sa race." Il est plus vraisemblable que Sara appartenait à une tribu celto-ligure indigène, et fort probable que Marie Salomé et Marie Jacobé, restées pour évangéliser la région, aient transformé l'autel païen en oratoire chrétien." http://www.camargue.fr/pages/histosmm.html
LE SAINT GRAAL "Le
culte des reliques est d'ailleurs à l'origine du Saint Graal,
puisque Joseph d'Arimathie avait récolté le sang
de Jésus dans le fameux vase qui arrivera, selon la tradition, aux Saintes-Maries de la Mer.
Les septiques doivent sourire en pensant que nos ancêtres avaient beaucoup d'imagination. Pourtant, le fait est tellement inattendu ou inimaginable que cela renforce l'idée de sa probable réalité. Joseph d'Arimathie s'ajoute à la liste des personnages qui ont abordés notre rivage provençal. La Tradition semble être plus ou moins fiable. La statue des Saintes-Maries montre l'une d'elles avec un calice en or (le Graal ?). Site
de l'Association de Soutien à
la Tradition des Saints de Provence: Voir aussi Histoire chrétienne de la FRANCE
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La légende dorée, Jacques de Voragine, Editions du Seuil, 1998 Jacques de Voragine, né vers 1228 à Varaggio (près de Gênes) a compilé sous le titre "La légende dorée" une multitude de témoignages touchant la vie de saints. En voici un extrait qui concerne cet exil dans une frêle embarcation de saints: " Après l'ascension du Seigneur, la quatorzième année après la Passion, les disciples se répandirent dans les diverses contrées pour y semer la parole divine; et saint Pierre confia Marie-Madeleine à saint Maximin, l'un des soixante-douze disciples du Seigneur. Alors saint Maximin, Marie-Madeleine, Lazare, Marthe, Martille, et avec eux saint Cédon, l'aveugle-né guéri par Jésus, ainsi que d'autres chrétiens encore, furent jetés par les infidèles sur un bateau et lancés à la mer, sans personne pour diriger le bateau. Les infidèles espéraient que, de cette façon, ils seraient tous noyés il la fois. Mais le bateau, conduit par la grâce divine, arriva heureusement dans le port de Marseille. Là, personne ne voulut recevoir les nouveaux venus, qui s'abritèrent sous le portique d'un temple [...] Alors les habitants de Marseille détruisirent tous les temples des idoles, qu'ils remplacèrent par des églises chrétiennes; et, d'un consentement unanime, ils nommèrent Lazare évêque de Marseille. Puis Marie-Madeleine et ses disciples se rendirent à Aix, où, par de nombreux miracles, ils convertirent le peuple à la foi du Christ; et saint Maximin y fut élu évêque. " (La légende dorée, Editions du Seuil, 1998)
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Au fil des centaines de pages relatant ses visions, Anne Catherine Emmerich (1774-1824), mystique stigmatisée, dévoile en toute simplicité les évènements qui jalonnent la vie de Jésus-Christ et de ses contemporains. Voici ce qu'elle dévoile sur l'épisode de la venue de ces personnages en Gaule. Peu
après l'ascension de Jésus-Christ, Madeleine s'était
retirée dans le désert, un peu au delà de l'endroit
où avait résidé Jean-Baptiste. Elle avait des vêtements
qui l'enveloppaient tout entière. Plus tard, elle s'enfonça
plus avant dans une contrée sauvage, hérissée de
rochers et vécut loin des hommes, dans une grotte où Elisabeth
s'était retirée avec Jean-Baptiste, lors du massacre des
Innocents. Lazare se tenait le plus souvent caché et se montrait
que la nuit. Trois ou quatre ans après l'Ascension, les
apôtres se trouvèrent réunis ensemble à Jérusalem.
Dès les premiers temps, ils avaient réglé tout
ce qui a rapport au corps de l'Eglise. Alors éclata à
Jérusalem une persécution contre Lazare et ses surs. Marthe et lui furent jetés en prison par les Juifs. (1) C'est le nom latin de Marseille. Tout ce récit du reste est confirmé par l'histoire et la tradition sur les saints lieux de Provence, tradition que les récents travaux de M. Faillon Sulpicien viennent de raviver en France, et qui ne pouvait certainement être connue de la sur morte en 1824. " (Visions
NSJC tome 3 pages 481-485) Interrompons
là le récit. Il est indéniable qu'Anne Catherine,
d'origine prussienne, ne pouvait pas être très informée
de cette "légende" typiquement provençale. Or
on retrouve les traits principaux que la tradition a conservés
:
Elle est plus proche du texte de "La légende dorée" tout en amenant d'autres détails:
Ni Jacques de Voragine, ni Anne Catherine ne parlent de la venue en Gaule des Saintes-Maries. Il faudra trouver une autre source à cet évènement. Par contre, ils témoignent tous deux du devenir de Marthe en Provence.
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De
Marthe, en particulier, on rapporte qu'elle était fort éloquente,
et que tous l'aimaient.
Saint Ambroise nous
dit que c'est Marthe, aussi, qui était l'hémorroïsse
guérie par le Christ. III. De nombreux miracles se produisirent au tombeau de la sainte. Clovis, roi de France, qui avait reçu le baptême des mains de saint Rémi, fut guéri par sainte Marthe d'une grave maladie des reins. En souvenir de quoi, il dédia à l'église de la sainte la terre, les maisons et les châteaux qui se trouvaient dans un rayon de trois milles des deux côtés du Rhône. Et il affranchit ces lieux de toute servitude. La vie de sainte
Marthe a été écrite pour nous par sa servante Martille,
qui se rendit plus tard en Esclavonie pour y prêcher l'Evangile,
et qui y mourut, dix ans après la mort de sa maîtresse."
(La
légende dorée, Editions du Seuil, 1998)
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Je vis Marthe au bord d'un fleuve très large, faire périr un monstre qui se tenait dans le fleuve, et faisait beaucoup de ravages. Elle lui jeta sa ceinture autour du cou en invoquant le nom du Seigneur, et l'étrangla. Le peuple l'acheva à coups de pierres et d'épieux. Je la vis souvent prêcher l'Évangile devant un nombreux auditoire, soit dans la plaine, soit au bord du fleuve. Elle avait coutume, à l'aide de ses compagnes, de former avec des pierres une élévation sur laquelle elle montait. Elle s'acquittait de ce travail mieux qu'un maçon de profession, grâce à son activité et à son adresse extraordinaires.
Toutefois il y eut des gens qui traitèrent Marthe de magicienne et la persécutèrent. Maximin s'était établi dans le voisinage, en qualité de prêtre; il visitait Marthe et lui apportait la sainte communion. Par ses bonnes uvres et par ses enseignements Marthe travailla beaucoup à propager l'Évangile, et convertit un très grand nombre de personnes au christianisme. (1) Aqu Sextiae, aujourd'hui Aix, ancienne ville de bains d'eaux thermales. "
(Visions NSJC tome 3 page 481-485)
Finalement Anne Catherine Emmerich , mystique d'origine prussienne (Westphalie), nous confirme, par ses visions, une tradition provençale très ancienne qui passerait facilement pour une " belle légende " propre à faire rêver. Elle ne connaît probablement pas en détail cette histoire. Elle nous raconte ce qu'elle voit sans intention particulière. Pourtant ce qu'elle voit est très détaillé visuellement, très proche de la tradition sans y être pour autant calqué. C'est un témoignage significatif qui conforte la confiance que nous pouvons placer dans les traditions chrétiennes de notre région.
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L'Evangile provençal sur le site de Jacques Atlan |
Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour William McNichols (c2005). " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |