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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
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Comment ont été écrits les Evangiles ? |
L'Eglise a reconnu (canonisé) quatre Evangiles. Il en existe d'autres qualifiés "d'apocryphes" (douteux). Le sujet étant toujours la bonne nouvelle annoncée par Jésus-Christ, les ressemblances sont nombreuses. Néanmoins il y a beaucoup de différences, voire de divergences. "Les Evangiles Synoptiques Matthieu, Marc et Luc : Les Synoptiques sont trois évangiles dont le plan et les événements rapportés comportent de nombreuses similitudes. Il est ainsi possible d'établir une comparaison entre les relations qu'ils offrent d'un même récit. Le mot "synoptique" vient du grec sunoptikos, qui signifie "que l'on peut saisir d'un seul regard". Les Evangiles selon Matthieu, Marc et Luc peuvent être présentés en parallèle comme une synopse, car ils contiennent de nombreux éléments semblables [ ] la majorité des spécialistes pensent que le texte de Marc fut le premier des Évangiles, et qu'il fut utilisé par Matthieu et Luc de diverses manières [ ] Cependant, les Évangiles de Matthieu et de Luc diffèrent parfois de celui de Marc. L'un de ces évangélistes aurait-il connu et utilisé le texte de l'autre ? Les Évangiles de Matthieu et de Luc contiennent eux aussi des éléments propres à chacun d'eux (comme les récits de la Nativité) ou qu'ils ont en commun (ils ont peut-être eu recours à une même source aujourd'hui perdue, appelée Q [ ]). L'Evangile de Jean : L'Evangile de Jean
raconte le même récit que les Synoptiques, mais de manière
différente et, en certains cas, plus détaillée.
Ses discours, plus longs que ceux des trois premiers Evangiles, montrent
la vérité rendue manifeste en Jésus et son importance
pour le monde."
1/ La "théorie des deux Evangiles" : Matthieu aurait inspiré Marc et Luc. Marc se serait aussi inspiré de Luc en le simplifiant.
2/
La "théorie des deux Sources" (mise au point au XIXe
siècle par l'Allemand Friedrich Schleiermacher) :
"Matthieu et Luc auraient tous deux utilisé comme point de départ la même source pour écrire, à savoir l'évangile de Marc, antérieur au leur, et un document surnommé Q (de l'allemand Quelle, source). Cette source Q - qui est une pure supposition, dans la mesure où on n'en a aucune trace - aurait regroupé les "logia" ou paroles de Jésus, dans lesquelles il aurait suffi aux deux évangélistes de puiser." (LE POINT NUMÉRO 1177) "Il y a des
gens qui disent que la théorie est trop simple. Il y a complexité."
(Frans Neirynck - Corpus Christi) 3/
La "théorie des protos Evangiles" :
"Les Evangiles, tels que nous les connaissons, ne seraient que les étapes finales de plusieurs états antérieurs à chaque fois complétés en tenant compte, par exemple, des deux autres théories." "Alors moi
je crois que la rédaction Johannique est la première,
la plus ancienne, et absolument indépendante des synoptiques
[
] Jean remonte à une documentation propre à lui.
Alors ça fait deux sources indépendantes pour comprendre
qui était Jésus, ce qu'il a fait [
]
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Au fil des centaines de pages relatant ses visions, Anne Catherine Emmerich (1774-1824), mystique stigmatisée, dévoile en toute simplicité les évènements qui jalonnent la vie de Jésus-Christ et de ses contemporains. Elle décrit aussi des extraits de la vie de plusieurs Saints. Parle-t-elle d'écrits antérieurs aux Evangiles que nous connaissons ? [Au retour de leur voyage en Egypte, Jésus] leur enjoignit de ne dire à personne où ils l'avaient accompagné, ni ce qui s'était passé durant leur voyage, et il leur donna en partie les motifs de cette injonction [...] Alors Erémenzear le tirant par la manche de sa robe, lui demanda instamment de pouvoir écrire une relation de ce voyage; Jésus lui permit de le faire après sa mort, à condition de remettre à Jean ce qu'il aurait écrit. Je crois que cette relation existe encore, au moins en partie." (VNSJC III p60) "Les
apôtres lui firent plusieurs questions touchant le jour du sabbat;
[Jésus] leur donna les explications qu'ils désiraient,
et leur commanda de mettre par écrit ce qu'il avait annoncé
touchant l'avenir de l'Eglise. C'est ce que fit Nathanaël,
le fiancé de Cana, qui écrivait fort bien. Je m'étonnai
qu'un simple disciple, et non saint Jean, fût choisi pour une
aussi belle tâche." "Jésus enseigna avec une profondeur admirable [...] Comme les apôtres et les disciples ne comprenaient pas tout ce qu'il disait, Jésus leur ordonna de mettre sur-le-champ par écrit ce qu'ils n'entendraient pas. Je vis alors Jean, Jacques le Mineur et un autre placer devant eux des tablettes, et y noter quelque chose de temps en temps." (VNSJC III p106) "Le
matin, Jésus donna encore aux apôtres beaucoup d'enseignements,
qu'ils ne comprirent pas tout à fait; il leur ordonna de les
mettre par écrit, disant que, quand il leur aurait envoyé
son Esprit, ils se les rappelleraient et les comprendraient tous. Je
vis alors Jean et plusieurs autres prendre des notes." (VNSJC III
P 111 )
Il a donc existé des écrits du vivant de Jésus.
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Voici une présentation des quatre évangélistes donc les écrits ont été canonisés. L'une est moderne, extraite d'un article du Point n°1177. L'autre provient des visions d'Anne Catherine Emmerich. |
MARC
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8 AVRIL 1995 LE POINT NUMÉRO 1177 |
Marc,
jeune compagnon de Paul, aurait ainsi écrit à Rome d'après
le témoignage de Pierre, mais après la mort de ce dernier
- que l'on situe en 64. La majorité des critiques de littérature
situent sa rédaction avant la chute du temple de Jérusalem
qui se produit en 69. Il prend la plume pour s'adresser à ces
pagano-chrétiens auxquels il explique les usages juifs, et s'appuie,
selon toute vraisemblance, sur une source araméenne, qu'il traduit
en grec. |
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"Marc,
qui fut l'un des premiers disciples de Jésus, était
grand et agile; son front était chauve, mais il avait conservé
derrière la tête une certaine quantité de cheveux
qui venaient se terminer en pointe sur le sommet de la tête. Ses
sourcis se rejoignaient au-dessus du nez, qui était droit et long.
Ses yeux étaient vifs, ses joues maigres, son teint animé,
sa barbe d'un blond cendré. Il se tenait fort droit et paraissait
plus agé que Pierre [...] Marc accompagna souvent saint Pierre;
il alla avec lui à Rome, et il n'a rien écrit dans son
Évangile, que sous la direction de cet apôtre. Il avait
été témoin d'une grande partie de ce qu'il raconte,
mais il n'assista pas à la Passion [...] Je vis aussi saint Marc
prêcher l'Evangile en Egypte [...] Je vis enfin qu'on jeta saint
Marc en prison et qu'on l'étrangla avec une corde. Pendant son
emprisonnement, je vis le Seigneur lui apparaître et lui offrir
un petit pain sur une patène. Je vis aussi que plus tard on transporta
son corps à Venise" (VNSJC III p542) |
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MATTHIEU
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8
AVRIL 1995 LE POINT NUMÉRO 1177
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A l'inverse,
Matthieu, qui aurait écrit vers l'an 70 s'adresse avant tout à
des chrétiens venus du judaïsme, car il fait une large place
à la discussion avec le judaïsme rabbinique, et se préoccupe
fortement de situer la vie de Jésus dans les prophéties
de l'Ancien Testament ilest d'ailleurs très certainement juif lui-même,
comme le prouve son style, marqué par de nombreux sémitismes.Du
reste, selon les témoignages, Invérifiables, de Papias et
d'Irénée de Lyon, deux grands auteurs des premiers siècles,
Matthieu aurait d'abord écrit son évangile en hébreu. |
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"
Matthieu avait l'âge de Pierre, et on aurait pu le prendre
pour le père de son jeune frère Joseph Barsabé.
C'était un homme robuste, aux os saillants; sa barbe était
noire, ainsi que ses cheveux [...] Il avait reçu le baptême
de Jean, et avait rempli ses fonctions avec la plus grande délicatesse
[...] (B. III. 229-230) Matthieu reçut le Sauveur et les siens avec beaucoup d'amour et d'humilité, et il leur lava les pieds: ses demi-frères l'embrassèrent cordialement. Il présenta à Jésus sa femme et ses quatre enfants." (Joël Magny, La parenté de Jésus pages 116-117) |
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LUC
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AVRIL 1995 LE POINT NUMÉRO 1177
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Luc,
lui, auteur du troisième évangile, mais aussi des Actes
des apôtres, qui sont une mine de renseignements, est d'origine
Païenne, probablement syrienne. On le dit aussi collaborateur de
Paul, qu'il semble avoir accompagné dans plusieurs voyages. Il
aurait écrit les Actes entre 70 et 90, et son évangile après
80. C'est l'évangéliste à propos duquel circulent
le plus de légendes fausses. Tantôt présenté
comme compagnon du Christ a Emmaüs, comme médecin, ou encore
comme peintre de la Vierge Marie (ce serait l'origine mythique de la première
icône), il aurait été martyrisé en Grèce,
à Patras, à l'âge de 84 ans. Comment savoir ? |
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"Saint Luc, dont les parents appartenaient à la classe moyenne et demeuraient devant Antioche, était vif, gai et gracieux. Il apprit à peindre en Grèce et étudia la médecine. Je ne l'ai jamais vu avec le Seigneur, lorsqu'il était sur la terre. Peu après le baptême de Jésus, il fut aussi baptisé par Jean et assista aux prédications du Précurseur. Il allait ordinairement d'un endroit à un autre pour exercer sa profession de médecin, et il n'avait que par intervalles des relations assez courtes avec les disciples. Il était très désireux de s'instruire, portait sur lui des rouleaux et prenait souvent des notes. Luc douta longtemps, et ce ne fut qu'à la rencontre d'Emmaüs que sa foi devint ferme et vive [...] Luc écrivit son Évangile sur la demande de saint Paul, et parce qu'il courait plusieurs récits pleins de faussetés sur la vie du Seigneur. Il l'écrivit vingt-cinq ans après l'Ascension, et en grande partie d'après des renseignements fournis par les témoins oculaires. Dès l'époque de la résurrection de Lazare, je l'ai vu visiter les lieux où le Seigneur avait fait des miracles, et s'informer des moindres circonstances. J'appris qu'aucun des évangélistes n'avait connu le travail des autres. Il me fut dit aussi que, s'ils avaient tout écrit, on aurait ajouté moins de foi à leurs récits, et que c'était pour éviter la prolixité qu'ils n'ont pas raconté plusieurs fois les miracles qui se sont répétés. Saint Luc, devenu évêque, fut martyrisé, si je ne me trompe, à Thèbes : il fut attaché à un palmier par le milieu du corps, et tué à coups de lance. Une lance lui ayant percé la poitrine, la partie supérieure du corps tomba en avant ; mais après l'avoir relevé et mieux attaché, on continua à le percer. Il fut enseveli en secret pendant la nuit. " (VNSJC III p542-543) |
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JEAN |
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AVRIL 1995 LE POINT NUMÉRO 1177
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Quant
à Jean auteur d'un évangile d'un genre complètement
différent, très peu narratif mais très "théologique",
il est bien difficile de savoir qui il est vraiment. C'est au point que
certains critiques préfèrent parler de " cercle johannique
" plutôt que d'un personnage précis. Quoi qu'il en soit
il a écrit fort tard, environ vers l'an 100 ou 110. Jean lui-même
est un des apôtres, " celui que Jésus aimait ",
et un des intimes du Christ avec PIerre. Suivant une tradition, il aurait
quitté Jérusalem en 49, pour aller s'établir à
Ephèse en compagnie de la vierge Marie (c'est là, vraisemblablement,
une légende), puis aurait été exilé dans l'île
de Pathmos, où il aurait écrit l'Apocalypse. En fait, la
critique moderne a revisité tout cela. Si le témoignage
de l'apôtre Jean a bien servi de point de départ de l'évangile
du même nom, il semble bien que des disciples de l'école
johannique soient intervenus postérieurement sur le texte.En
le comparant à ses trois prédécesseurs, Jean se distingue
par des différences notables: le ministère de Jésus
se déroule alternativement en Judée et en Galilée,
sa durée de trois ans est accompagnée de trois pèlerinages
à Jérusalem (contre un seul pour Marc, Matthieu et Luc,
et sept miracles seulement son retenus. Il faut considérer l'évangile
de Jean comme l'aboutissement d'un long processus théologique étalé
dans le temps. En outre, concernant l'Apocalypse, il est fort possible
que la tradition ait opéré une confusion entre Jean l'apôtre
et Jean le presbytre - un autre Jean, qui, lui, serait le vrai auteur
de l'Apocalypse. |
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"De
son côté, Jean continuait à diriger les églises
de l'Asie. Il vint plusieurs fois dans le pays de Cédar.
C'est dans cette contrée, au milieu d'une solitude, que, trois
ans avant sa mort, il écrivit son évangile. Pendant
ce temps, ses disciples n'étaient point avec lui: ils venaient
seulement lui apporter à manger. Je le vis écrire sous un
arbre: la pluie tombait autour de lui, mais la place qu'il occupait demeurait
sèche et le ciel restait serein au-dessus de sa tête [...]
[Les évêques dans le pays des Chaldéens] le
prièrent de mettre par écrit tout ce que le Seigneur avait
fait au milieu d'eux, disant qu'ils lui raconteraient ce qu'ils en savaient.
Mais il leur répondit qu'il avait déjà écrit
la vie de Jésus, et qu'il y avait mis tout ce qu'il pouvait écrire
sur la terre touchant sa divinité [
] Il leur dit que Macaire
et Caïus étaient libres de compléter ce qu'avait
écrit à ce sujet Hermès [Erémenzéas], qui avait accompagné Jésus dans ce pays. J'appris que le
travail
de Macaire s'est perdu, mais celui de Caïus existe encore."
(VNSJC III p554) |
Comment peut-elle renverser toutes ces hypothèses de spécialistes ? Peut-on trouver des pistes dans les Evangiles qui vont confirmer ce que dévoile Anne Catherine? Luc 1 :1-4 (Osty) Luc , lui-même, résume tout dans ce texte d'introduction à son Evangile. Il existait donc, au moment où Luc écrit (33+25 = an 58 environ), plusieurs récits sur Jésus. Tous ne devaient pas être fiables puisse-qu' Anne Catherine dit : " Luc écrivit son Évangile sur la demande de saint Paul, et parce qu'il courait plusieurs récits pleins de faussetés sur la vie du Seigneur "
Comment en être sûr ? Le récit de la Passion du Christ est unanimement reconnu comme le point culminant des Evangiles. Un détail très concret permet de comparer tous ces Evangiles : l'inscription du Titulus placé sur la croix.
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Evangile (traduction
Osty) |
Titulus |
Matthieu 27: 37 | " Et on posa au-dessus de sa tête le motif
de sa [condamnation] écrit ainsi : Celui-ci est Jésus, le
roi des Juifs. " |
Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs |
Marc 15 : 26 | " Et l'inscription du motif de sa [condamnation]
était rédigée ainsi : Le roi des Juifs. " |
Le roi des Juifs |
Luc 23 : 38 | " Il y avait aussi une inscription au-dessus de
lui : Le roi des Juifs est celui-ci. " |
Le roi des Juifs est celui-ci |
Jean 19 : 19-20 | " Pilate avait aussi fait rédiger un écriteau,
qu'il fit placer au-dessus de la croix. Il [y] était écrit
: Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs. Cet écriteau
donc [
] était écrit en hébreu, en latin, en
grec. " |
Jésus le Nazôréen, le roi
des Juifs. |
Autres sources apocryphes (douteuses) |
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Evangile apocryphe de Pierre 11 (France Quéré) | " Lorsqu'ils avaient dressé la croix, ils
y avaient inscrit : Celui-ci est le roi d'Israël. " |
Celui-ci est le roi d'Israël |
Evangile apocryphe Actes de Pilate 10 : 1 (France Quéré) | " Après la sentence, ordre avait été
donné de porter sur un écriteau en lettres grecques, romaines
et hébraïques le motif de sa condamnation, tel que les Juifs
l'avaient énoncé : Celui-ci est le roi des Juifs. " |
Celui-ci est le roi des Juifs |
Anne
Catherine Emmerich |
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"
Le jugement, dont on fit plusieurs copies, fut envoyé en différents
lieux. Ensuite Pilate écrivit l'inscription de la croix en trois
lignes sur une tablette de couleur foncée. Les princes des
prêtres étaient peu satisfaits de la rédaction du
jugement; ils s'élevèrent aussi contre l'inscription de
la croix, et dirent à Pilate : 'N'écrivez point roi des
Juifs ; mais qu'il s'est dit le roi des Juifs.' " |
(trois
lignes sur une tablette de couleur foncée avec "roi des Juifs") |
"Rédacteurs d'un ancien mémorial de la ville de Rome, des témoins, contemporains du fait, racontent comment le titre de la Croix fut retrouvé: "Le ler février 1492, Mgr P. Gonsalvi de Mendosa, cardinal de Sainte-Croix, faisait réparer et blanchir son église (Sainte-Croix de Jérusalem à Rome). Lorsque les ouvriers atteignirent le sommet de l'arc, au milieu de la basilique, près du toit, ils découvrirent une niche dans laquelle se trouvait une boîte de plomb de deux palmes, bien close, et au-dessus une plaque... où étaient gravés ces mots: Hic est titulus verae crucis. On trouva dans cette boîte une planchette d'une palme et demie de long, rongée d'un côté par le temps, et portant, en caractères gravés en creux et colorés de rouge, l'inscription suivante: Jesus Nazarenus, rex Judaeorum... La première ligne était écrite en caractères latins, la seconde en caractères grecs et la troisième en caractères hébreux..."." (Le crucifix dans l'art, Pierre Saurat, Editions Téqui 2001) Position de la relique dans le titulus original Relique du titulus
|
Comment imaginer que des évangélistes qui auraient recopié leurs récits mutuellement n'auraient pas été en mesure de faire l'unanimité sur l'inscription de la croix ? La Passion était immanquablement présente dans les textes les plus primitifs du christianisme.
Selon la tradition, Jean est le seul évangéliste présent au pied de la croix avec la Vierge Marie. Il est le seul (avec l'auteur des "Actes de Pilate", Ananias, d'après un texte hébreu de Nicodème, présent aussi au calvaire) à donner un détail important : l'écriteau était écrit en trois langues. Son témoignage est le plus fiable. Anne Catherine confirme la présence de trois lignes pour l'inscription. Un fragment retrouvé du Titulus confirmerait la présence d'une partie du texte dans les trois langues ; trois lignes superposées lisibles à la manière hébraïque de droite à gauche.
Bien
au contraire. La narratrice de "Corpus Christi" résume
de manière limpide pourquoi : "Ces
anomalies, ces incohérences à l'intérieur de
chaque texte ne renverraient-elles pas aux sources même des
Evangiles ? Sinon pourquoi aurait-elles survécues. Pourquoi
les textes des Evangiles n'auraient pas été harmonisés
? "
Des textes de foi; d'accord ! Mais pourquoi tant de différences ?
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Laissons
à Anne Catherine Emmerich le soin de répondre à
cette question. "Les enseignements fréquemment répétés par Jésus se trouvent résumés dans l'Evangile, mais souvent les faits qui en ont été l'occasion sont intervertis. Souvent aussi des enseignements que Jésus a donnés en des lieux et des temps différents, comme par exemple, des discours tenus contre les pharisiens pendant divers repas, sont rapportés à propos d'un seul de ces repas, surtout quand ils se sont succédé à des époques très rapprochées. Comme les objections des pharisiens étaient toujours les mêmes, les réponses du Seigneur étaient à peu près identiques. C'est ce que l'Église pratique dans ses catéchismes. Jésus enseignait généralement avec les mêmes paroles, et quand les circonstances étaient les mêmes, il n'y changeait rien, afin de mieux instruire ses disciples, qui étaient des hommes simples. II s'en tenait à sa première parole, comme le fait toujours la vérité.
Saint
Jean nous le rappelle: "Il
y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites; si on
les écrivait une à une, le monde lui-même, je crois,
ne saurait contenir les livres qu'on en écrirait." (Jean
21:25, Osty) Dieu a permis à Anne Catherine Emmerich, par la plume de Clémens Brentano, de faire le récit détaillé de la vie de Jésus. Ce récit n'a que rarement de vertus catéchétiques contrairement aux Evangiles. Par-contre, il permet au lecteur de se plonger pleinement dans le contexte historique de l'époque et d'éviter une multitude d'erreurs d'interprétations qui ont encore malheureusement cours aujourd'hui.
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Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Thomas Wegener (1900) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |
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