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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

Ses visions d'une précision étonnante

 

Karl Erhard Schmöger (1819-1883)

Le père K. E. Schmoeger a compilé toute une série de témoignage sur Anne Catherine Emmerich (1774-1824). La vie de cette mystique stigmatisée est ainsi dévoilée par ses contemporains. Voici ce que l'on peut lire à propos de ses visions dans : Vie d'Anne Catherine Emmerich - Tome 2.

11. Déjà, dans sa première jeunesse, Anne Catherine avait appris de son ange comment, dans la lumière de la contemplation, elle devait pratiquer la vertu de foi comme étant la chose principale et la plus nécessaire à la vie spirituelle. Voici ce qu'elle raconta à ce sujet. :

« Lorsque, à l'âge de cinq à six ans, je méditais le premier article du Symbole : Je crois en Dieu le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, toute sorte de visions touchant la création du ciel et de la terre passaient devant mon âme. Je vis la chute des anges, la création de la terre et du paradis, celle d'Adam et d'Eve, et la chute originelle. Je pensais que tout le monde voyait cela comme les autres choses qui nous entourent, et j'en parlais avec la plus grande simplicité à mes parents, à mes frères et soeurs et à mes compagnons d'enfance : mais je remarquai qu'on riait de moi et qu'on me demandait si j'avais un livre où tout cela se trouvait. Alors j'en vins, peu à peu, à garder le silence sur ces closes et je pensai qu'il était convenable de n'en pas parler, quoique je ne m'en rendisse pas bien compte. J'ai eu ces visions aussi bien la nuit qu'en plein jour, dans les champs, à la maison, marchant, travaillant, parmi les occupations les plus diverses.

Un jour, à l’école, avec une simplicité d'enfant, je parlais de la résurrection en d'autres termes que ceux qu'on nous enseignait, mais avec assurance et avec l’idée naïve que tout le monde devait en savoir autant que moi là-dessus, ne soupçonnant nullement qu'il y avait là quelque chose qui m'était propre et personnel ; alors les enfants tout surpris se mirent à rire et me dénoncèrent au maître qui m'avertit sévèrement de ne pas me livrer à de telles imaginations. Je continuai à avoir ces visions, gardant le silence, comme un enfant qui regarde des images et se les explique à sa manière, sans beaucoup demander ce que signifie ceci et cela.

Comme les images ordinaires des saints ou les représentations tirées de l’histoire sainte me montraient les mêmes objets, tantôt d'une façon, tantôt d'une autre, sans que cela eût produit le moindre changement dans ma foi, je pensai que les visions que j'avais étaient mon livre d'images ; je les considérais avec une tranquillité parfaite et je m'en faisais toujours une bonne idée en disant : « Tout pour la plus grande gloire de Dieu. » Je n'ai jamais rien cru, quant aux choses de la religion, que ce que Dieu le Seigneur a révélé et nous a proposé à croire par l'Eglise catholique ; que ce soit expressément écrit ou non. Et je n'ai jamais cru de même ce que j'avais vu dans les visions. Je les regardais de la même manière que je considérais dévotement, tantôt ici, tantôt là, des crèches de Noël différentes, sans être troublée de la différence des unes avec les autres ; j'adorais seulement dans chacune le même cher petit enfant Jésus : il en était ainsi pour moi de ces tableaux de la création du ciel, de la terre et de l'homme ; j'y adorais Dieu le Seigneur, le créateur tout-puissant du ciel et de la terre. Je n'ai jamais rien retenu par coeur des évangiles, ni de l’Ancien Testament, car j'ai tout vu moi-même dans le cours de ma vie ; je l'ai revu tous les ans, exactement avec les mêmes circonstances, quoique plusieurs fois j'aie vu des scènes que je n'avais pas encore vues. Plus d'une fois, je me suis trouvée dans un même lieu avec les auditeurs, j'ai assisté à l’événement comme une contemporaine et je changeais de lieu avec les autres : cependant je ne suis pas restée chaque fois à la même place, car souvent j'étais élevée en l’air au-dessus de la scène et je la voyais d'en haut. Il y avait certaines choses, surtout quand elles avaient un côté mystérieux, qui se révélaient à moi par une certaine connaissance intérieure qui m'arrivait ; je voyais certaines particularités dans des tableaux placés hors de la scène que j'avais sous les yeux. J'avais invariablement la faculté de voir à travers tout, en sorte que jamais un corps n'en cachait un autre, et cependant il n'en résultait point de confusion. Etant enfant et avant d'aller au couvent, j'avais principalement des visions nombreuses tirées de l’Ancien Testament, plus tard celles-ci devinrent plus rares et celles de la vie du Seigneur toujours plus nombreuses. Je connais aussi la vie de Jésus et de Marie dès leur première jeunesse, et j'ai souvent contemplé la sainte Vierge encore enfant et vu ce qu'elle faisait quand elle était seule dans sa petite chambre ; je sais aussi quels vêtements elle portait. Au temps du Christ je voyais les hommes tombés beaucoup plus bas et plus méchants qu'ils ne sont aujourd'hui : mais aussi, par compensation, j'en voyais qui étaient beaucoup plus pieux et plus simples qu'on ne l'est à présent. Ces hommes étaient aussi différents les uns des autres que les tigres le sont des agneaux. Maintenant il règne une tiédeur et une torpeur générales ; alors, la persécution contre les justes consistait à les livrer au bourreau, à leur déchirer les membres : aujourd'hui elle s'exerce par l'injure, le dédain, la raillerie, les efforts, le travail patient et constant pour corrompre et détruire. De nos jours le martyre consiste en vexations sans fin."

(VACE 2 pages 282 à 284 ou sur le site

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Vie/Volume2/Chapitre8.htm)

 

 

L'authenticité de ses visions est attestée par une multitude de descriptions détaillées. Ces descriptions concernent tant les objets que les lieux, les dates où les personnes.

Objets:

Arme utilisée pour la décollation de Jean-Baptiste :

" Le bourreau lui coupa la tête au moyen d'une machine que je ne puis comparer qu'à un piège à renards: car on lui passa un anneau de fer autour des épaules; puis le bourreau, en donnant une secousse en pressant un ressort, fit jouer des lames tranchantes qui lui entrèrent dans le cou ; et la tête, en un instant, fut séparée du corps. " " (H Casterman 1862 IV.46)

Combien parmi nous auraient imaginé cet instrument si complexe plutôt qu'une épée ou une hache ? L'Histoire et l'archéologie pourront un jour attester l'utilisation d'un tel instrument.

La toilette vestimentaire de la sainte Vierge est aussi très précise:

"La sainte Vierge, lorsqu'elle donnait cette bénédiction, et en général toutes les fois qu'elle se montrait parmi les apôtres dans quelque circonstance solennelle, portait un grand manteau blanc et un voile de couleur jaunâtre qui lui cachait le visage : elle avait sur la tête une bande d'étoffe bleu de ciel retombant des deux côtés presque jusqu'à terre et ornée de broderies, laquelle était assujettie au haut de la tête par une couronne de soie blanche très fine."

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume6/chapit13.html)

Lieux:

Anne Catherine décrit avec tellement de précision ce qu'elle voit que toute supercherie serait démontée par les géographes ou les historiens "avertis". Voici un extrait du séjour de la Sainte famille en Egypte:

" Joseph et Marie, s'étant rafraîchis auprès de la source, s'avancèrent vers une grande ville, en partie dévastée et d'une architecture singulière. C'était Héliopolis, aussi appelée On. Denys l'Aréopagite y demeurait, au temps de la mort de Jésus. Elle venait d'être dépeuplée par la guerre, et des gens de tout espèce s'y étaient établis, dans des maisons en ruines.

Après avoir passé, sur un pont très élevé et très long, un grand fleuve à plusieurs bras (le Nil), ils arrivèrent près d'une esplanade, située devant la porte d'Héliopolis et entourée d'allées d'arbres. J'y remarquai une grande idole à tête de bœuf, qui tenait dans ses bras un enfant emmailloté. Des bancs de pierre étaient disposés autour de la statue, et les gens de la ville y plaçaient leurs offrandes. Joseph fit asseoir la très sainte Vierge, tout près de là, sous un grand arbre […]

Héliopolis était bâtie sur des hauteurs, des deux côtés du fleuve, à l'endroit où il se divise en plusieurs bras, et on la voyait de très loin. J'aperçus là, avec étonnement, les ruines d'immenses édifices, des monuments à demi écroulés et des temples presque entiers en ruines. Je vis des colonnes, semblables à des tours sur lesquelles ou pouvait monter par l'extérieur. Je remarquai aussi d'autres colonnes très élevées, pointues à leur sommet, couvertes de caractères étranges, ainsi que beaucoup de grandes figures semblables à des chiens accroupis, avec une tête humaine. " (Visions tome1 p180-182)

Seul l'Evangile de Matthieu, au chapitre 2, nous dit que la Sainte famille est allée en Egypte. Il n'y a aucune autre précision sur leur lieu de résidence.

Matthieu 2 :13 " Lorsqu'ils [les mages] furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle […] "

Que de précisions géographiques ou architecturales ! En l'absence de connaissances en histoire égyptienne, Anne Catherine décrit ce qu'elle voit et que nous appelons de nos jours obélisque, hiéroglyphes ou sphynx.

Lieux & dates:

Même souci du détail lors du voyage de retour, notamment sur le plan vestimentaire et temporel :

" Ils passèrent entre Héliopolis et le faubourg juif, et se dirigèrent un peu au midi, vers la source qui avait jailli à la prière de Marie. Ce lieu s'était fort embelli. Le ruisseau coulait autour d'un jardin carré, bordé de baumiers et plein de jeunes arbres fruitiers, de dattiers, de sycomores, etc. Joseph y cueillit du baume, qu'il emporta pour le voyage. Ceux qui les escortaient se séparèrent d'eux avec les démonstrations les plus touchantes. La sainte famille resta là quelques heures. Marie lava et fit sécher plusieurs vêtements; tous trois se rafraîchirent à la fontaine, et, après avoir rempli leur outre, ils continuèrent leur voyage par le chemin ordinaire.

L'enfant-Jésus, Marie et Joseph avaient sur la tête, pour se garantir du soleil, une mince bande d'écorce maintenue par un linge attaché sous le menton. Jésus portait sa robe brune, et des souliers d'écorce que Joseph lui avait faits. Marie n'avait que des sandales. L'enfant Jésus avait peine à marcher dans le sable brûlant; ils dure nt souvent s'arrêter pour ôter le sable de ses souliers. Souvent ils le faisaient monter sur l'âne pour se reposer.

Joseph avait le désir, non de retourner à Nazareth, mais de s'établir à Bethléem; il était néanmoins indécis, parce qu'il avait appris, en rentrant dans la terre promise, qu'Archélaüs régnait en Judée: or il redoutait la cruauté de ce prince.

A Gaza, où la sainte famille séjourna trois mois, un ange lui apparut de nouveau pendant son sommeil, et lui ordonna de retourner à Nazareth, ce qu'il fit aussitôt. Anne vivait encore. Elle et quelques parents savaient où demeurait la sainte famille.

Le retour de l'Égypte eut lieu en septembre. Jésus était alors âgé de huit ans moins trois mois. " (Visions tome1 p201-202).

L'Evangile de Matthieu ne précise ni où ils sont restés en Egypte, ni combien de temps.

Personnes & objets:

Crypte de Sainte Cécile à Rome.

A mi-chemin entre la vision et le voyage, tant les descriptions son précises, voici ce qu'elle voit concernant Sainte Cécile (patronne des musiciens) :

22 novembre 1820.

" La maison paternelle de Cécile était à l'une des extrémités de Rome. Il y avait, comme dans la maison de sainte Agnès, des cours, des galeries à colonnes, une fontaine jaillissante. J'ai rarement vu ses parents.
Je vis Cécile comme une très belle personne, douce et active, avec des joues vermeilles et un charmant visage, presque comparable à celui de Marie. Je la vis jouer dans les cours avec d'autres enfants. La plupart du temps un ange était près d'elle sous la forme d'un aimable petit garçon: il lui parlait et elle le voyait, mais il était invisible pour les autres. Il lui avait défendu de parler de lui.

Souvent je vis près d'elle des enfants à l'arrivée desquels l'ange se retirait. Elle avait environ sept ans. Je la vis aussi assise seule dans sa chambre: l'ange était auprès d'elle et lui apprenait à jouer d'un instrument: il lui mettait les doigts sur les cordes et souvent aussi tenait une feuille devant elle. Tantôt elle avait sur les genoux comme une caisse où des cordes étaient tendues et alors l'ange planait devant elle, tenant un papier sur lequel elle levait les yeux; tantôt elle tenait appuyé contre son cou un instrument semblable à un violon : elle en pinçait les cordes de la main droite et soufflait dans l'intérieur de l'instrument où il y avait une ouverture qui semblait garnie d'une peau. Il rendait un son très agréable.
Je vis aussi souvent près d'elle un petit garçon (c'était Valérien), le frère de celui-ci et un homme avec un long manteau blanc qui ne demeurait pas loin de là et qui semblait le précepteur de Valérien. Celui-ci jouait aussi avec elle ; ils semblait qu'ils étaient élevés ensemble et qu'elle lui était destinée. "

" Je vis que Cécile avait une suivante chrétienne par l'entremise de laquelle elle fit connaissance avec le pape Urbain. Je vis souvent Cécile et les compagnes de ses jeux remplir de fruits et d'aliments de toute espèce les plis de leurs robes qu'elles relevaient sur leur côté comme des poches ; elles s'enveloppaient de leurs manteaux par là-dessus, et chargées ainsi comme d'un paquet, elles se glissaient ensemble, de manière à ce qu'on ne pût pas les remarquer, jusqu'à une porte de la ville. Je vis toujours l'ange de Cécile aller avec elle; c'était charmant à voir.

Je vis ces enfants aller par la grande route à un édifice où il y avait de grosses tours, des murailles et des retranchements de toute espèce. De pauvres gens habitaient dans les murs, et il y avait des chrétiens dans des trous et des caveaux souterrains qui servaient de prisons. Je ne sais pas bien s'ils étaient emprisonnés ou seulement cachés; mais les pauvres gens semblaient faire le guet aux entrées ou prendre des précautions pour n'être pas découverts.

Je vis les enfants distribuer aux pauvres ce qu'elles avaient apporté: cela se faisait mystérieusement. Je vis que Cécile assujettissait sa robe autour de ses pieds avec un cordon et se laissait ensuite rouler en bas d'un retranchement escarpé. On l'introduisait ensuite dans le souterrain, et une fois on la fit entrer par une ouverture ronde dans un caveau où un homme la conduisait au pape Urbain. Je vis qu'il l'instruisit en lui faisant lire des manuscrits, qu'elle lui en apporta sous ses vêtements et qu'elle en emporta d'autres chez elle. Je me souviens confusément qu'elle fut aussi baptisée dans ce souterrain."

(Vie de la célèbre mystique tome 3 pages 387-392)


L'imagination a ses limites. Les descriptions d'Anne Catherine sont trop précises et trop nombreuses pour avoir été inventées. Comme un journaliste de radio, Anne Catherine décrit ce qu'elle voit. Le récit nous permet ainsi de visualiser des situations.

 

 

 

Anne Catherine Emmerich, stigmatisée et visionnaire, révèle énormément de détails sur la vie de Marie à Ephèse. Notamment que sa maison se trouve "sur une colline, au terme d'un chemin muletier, face à la mer Egée et à l'Ile de Samos".


Elle a ainsi permis en 1891 la découverte de la "maison de la Vierge" au sommet du mont Koressos, à 7 Km d'Ephèse. Fondations de la maison où la Vierge vécut ses dernières années et qui fut, après sa mort, transformée en chapelle.
Depuis, pèlerins et touristes affluent. Paul VI l'a consacrée lieu de pèlerinage en juillet 1967.

Pour en connaître le récit détaillé

 

 

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Anna Maria von Oer (1898)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)