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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
JEAN
1:47-51 |
"Je
t'ai vu sous le figuier" |
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. » Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. » Nathanaël
lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi
d'Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois !
Tu verras des choses plus grandes encore. »
"Quand les yeux s'ouvrent Jésus a su voir et reconnaître les personnes qu'il rencontrait. Il leur promet une vision plus grande." (Prions en Eglise Septembre 2010 - Mercredi 29 Septembre 2010)
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Cet Evangile est surprenant car on comprend mal le rapport qu'il y a entre la proclamation que fait Nathanaël "C'est toi le roi d'Israël !" et le fait que Jésus l'ai vu "sous le figuier". Y-a-t-il un lien symbolique entre le figuier et Israël ? On pourrait le croire selon l'Evangéliste Michelle d'Astier de la Vigerie: "Déjà le prophète Jérémie avait compris que les figues représentaient symboliquement Israël : [...] La parole de l'Eternel me fut adressée en ces mots : Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël : comme tu distingues ces bonnes figues, ainsi je distinguerai, pour leur être favorable, les captifs de Juda, que j'ai envoyés de ce lieu dans le pays des Chaldéens. Je les regarderai d'un oeil favorable, et je les ramènerai dans ce pays; je les établirai et ne les détruirai plus, je les planterai et ne les arracherai plus." Jérémie 4.4 à 6. Si le figuier peut symboliser Israël, on peut mieux comprendre aussi l'épisode du figuier stérile (Matthieu 24:18-22). Anne Catherine donne bien des détails sur les circonstances de cet Evangile. Ils permettront, peut-être, d'y voir plus clair.
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Au fil des centaines de pages relatant ses visions, Anne Catherine Emmerich (1774-1824), mystique stigmatisée, dévoile en toute simplicité les évènements qui jalonnent la vie de Jésus-Christ et de ses contemporains. Elle ajoute aux récits des Evangiles beaucoup de détails inconnus jusque là.
"Gennabris était une belle ville. Il y avait une école et une synagogue ; il s'y trouvait en outre une école de rhétorique et on y faisait beaucoup de commerce. Nathanaël exerçait ses fonctions d'écrivain dans une grande maison en avant de la ville ; il y avait là quelques autres maisons. Nathanaël n'alla pas à la ville, quoique les disciples, ses amis, l'y engageassent. Jésus enseigna ici dans la synagogue et il mangea quelque chose avec une partie de ses disciples chez un riche pharisien. Quelques autres disciples étaient allés en avant. Jésus avait dit à Philippe d'aller trouver Nathanael et de le lui amener sur le chemin. Jésus fut traité avec beaucoup d'égards à Gennabris ; les habitants désiraient qu'il restât plus longtemps avec eux et qu'il prît pitié de leurs malades ; il était à certains égards leur compatriote, disaient ils ; mais il repartit bientôt pour Cana. Pendant ce temps, Philippe était allé trouver Nathanaël à son bureau. Il y avait là plusieurs écrivains ; il était assis dans une pièce qui était au haut de la maison. Philippe n'avait pas encore parlé de Jésus à Nathanaël, parce qu'il n'était pas avec les autres à Gennabris. Il était en bons termes avec lui, et il lui dit avec beaucoup d'enthousiasme et de joie que Jésus était le Messie annoncé par les prophéties ; que ce Messie, ils l'avaient trouvé dans la personne de Jésus de Nazareth, fils de Joseph. Nathanaël était un homme vif et d'un caractère ouvert, mais néanmoins ferme et tenace dans ses opinions, d'ailleurs plein de droiture et de sincérité. Il dit à Philippe : "Que peut il venir de bon de Nazareth ? " car il connaissait bien la réputation des gens de Nazareth : il savait qu'il régnait dans leurs écoles un grand esprit de contradiction et qu'on n'y trouvait guère de sagesse. Il pensait qu'un homme qui avait fait là son éducation, pouvait bien plaire à ses amis, gens simples et bienveillants, mais le contenterait plus difficilement, lui qui avait des prétentions au savoir. Philippe lui dit de venir et de voir qui était Jésus, ajoutant qu'il allait passer près de là, sur le chemin de Cana. Alors Nathanaël descendit avec Philippe et prit un chemin très court sur lequel était située la maison, à quelque distance de la grand route de Cana ; cependant Jésus s'arrêta avec quelques disciples à l'endroit où ce chemin aboutissait à la grand route. Philippe, depuis que Jésus l'avait appelé, était aussi joyeux et aussi confiant qu'il avait été craintif auparavant ; il dit à haute voix pendant qu'il approchait de Jésus avec Nathanaël : "Maître, j'amène celui qui demandait s'il peut venir quelque chose de bon de Nazareth. "Mais, lorsque Nathanaël fut en sa présence, Jésus dit aux disciples qui étaient près de lui : "Voici un véritable israélite, chez lequel il n'y a pas d'artifice (Jean 1, 45,51). ' " Jésus dit cela d'un ton très amical et très affectueux, et Nathanaël répondit : "D'où me connaissez vous ? " il voulait dire par là : Comment savez vous que je suis sincère et sans artifice, puisque nous ne nous sommes jamais parlé ? Alors Jésus lui dit : " Avant que Philippe t'appelât je t'ai vu sous le figuier. " Et en parlant ainsi Jésus le regarda d'une manière très touchante et très significative. Ce
regard réveilla tout à coup chez Nathanaël le souvenir
que Jésus était ce même passant dont le regard
sérieux l'avait prémuni et lui avait communiqué
une merveilleuse force de résistance, lorsqu'étant
sous un figuier dans le jardin de plaisance des bains de Bethulie
(voyez ci dessus, page 147.), il avait lutté contre la tentation
après avoir regardé de belles femmes qui jouaient avec
des fruits au bord de la prairie. La puissance de ce regard et la
victoire dont il lui avait été redevable, lui étaient
restées présentes à l'esprit ; il n'en était
peut être pas de même de la figure de cet homme, on bien,
s'il avait immédiatement reconnu Jésus, il ne pouvait
pourtant pas croire qu'il eût eu cette intention en le regardant.
Mais maintenant que Jésus faisait une allusion directe à
cette circonstance et lui lançait de nouveau un regard pénétrant,
il fut tout bouleversé et saisi d'une vive émotion ; il
sentit que Jésus, lorsqu'il avait alors passé devant lui,
avait vu ses pensées et avait été pour lui un ange
gardien, car il avait le coeur si pur qu'une mauvaise pensée
le troublait beaucoup. il vit aussitôt dans Jésus son protecteur
et son sauveur, et cette connaissance que Jésus avait eue de
ses pensées suffit à son coeur sincère, prompt
et reconnaissant, pour le décider à lui rendre hommage
devant tous les disciples. Il s'humilia donc devant lui lorsqu'il eut
prononcé ces paroles et lui dit : Jésus et les disciples continuèrent alors leur route vers Cana, et Nathanaël Khased revint chez lui faire ses préparatifs pour se rendre aux noces ; il arriva à Cana le lendemain dans la matinée. Les parents de la fiancée, Marie, le fiancé et d'autres personnes encore vinrent à la rencontre de Jésus, sur le chemin en avant de Cana et le reçurent tous respectueusement. " (VNSJC 1 pages 355 à 358 ou http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume1/chapitr6.html)
Voici le récit de cette rencontre: "(Du 3 au 22 juin. ) Comme Jésus allait de Capharnaum à Hébron, par Nazareth, il vint dans la contrée où plus tard il nourrit un peuple nombreux en multipliant les pains et aussi dans le voisinage de l'endroit où il fit dans la suite une partie du sermon sur la montagne. Vis à vis de cette montagne, à peu près à une lieue, du côté exposé au soleil où tout mûrit si bien, il y avait une fête populaire dans un endroit très agréable, situé tout contre la route (plus tard elle dit d'une manière plus précise qu'il s'agissait des bains attenant au lac de Bethulie, situé dans le district de Génésareth, et qu'on appelait aussi la fontaine de Capharnaûm). Jésus en passant vit là des hommes et des femmes séparés en groupes qui jouaient aux gageures : l'enjeu consistait en fruits. Ce fut là que Jésus vit Nathanaël, surnommé Khased, debout à l'endroit où se tenaient les hommes, sous un figuier et comme Nathanaël, en regardant jouer les femmes, était assailli d'une tentation de la chair contre laquelle il luttait, Jésus en passant le regarda fixement comme pour l'avertir. Nathanaël, sans connaître Jésus, fut profondément ému de ce regard : cet homme, pensa t il, a l'oeil pénétrant. Jésus lui fit l'effet d'être plus qu'un homme ordinaire. Il se sentit atteint, rentra en lui même, surmonta la tentation et fut, à dater de ce moment, beaucoup plus fort contre lui même. Il me semble avoir aussi vu là Nephtali, surnommé Barthélémy, et je crois que lui aussi fut vivement touché d'un regard de Jésus." (http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume1/chapitr2.html)
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Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Maria und Julia Gräfin Schmiesing-Kerssenbrock (vers 1860) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |