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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

Le viol de Nankin

1937: un des plus grands massacres du XXe siècle

Page réalisée d'après le livre d'Iris Chang

(Editions Payot et Rivages, 106 boulevard Saint-Germain, 75006 PARIS)

 

AVERTISSEMENT

Les témoignages et les photos présentés peuvent choquer les enfants et les personnes sensibles.

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D'après Anne-Catherine Emmerich ou Marthe Robin, les évènements qui conduisent à la 2e guerre mondiale ont une origine profondément démoniaque.

Cela n'est en rien une circonstance atténuante pour les auteurs de crimes pendant cette période.

"Au milieu de l'enfer était un abîme de ténèbres; Lucifer y fut jeté chargé de chaînes, et de noires vapeurs s'étendirent autour de lui. J'appris que Lucifer doit être déchaîné pour un temps, cinquante ou soixante ans avant l'an 2000, si je ne me trompe." (VNSJC 3 p373).

"En effet, Marthe [Robin] pense que la France n'est pas engagée seulement dans un combat militaire, mais que celui-ci a une dimension religieuse. Les forces contre lesquelles on se bat ne sont pas seulement humaines. Hitler a quelque chose d'inhumain, il révèle comme un contact avec l'enfer. Par conséquent, la lutte ne peut pas seulement se mener par les armes. Elle doit aussi avoir une autre dimension. Et à cette lutte-là, elle peut participer. On trouve, dans l'histoire, de nombreux exemples de personnes qui ont vécu ainsi, comme par exemple la bienheureuse Anne-Marie Taïgi ou la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich." (Vie de Marthe robin - Bernard Peyrous p165)

 

Lors d'un voyage en Chine en 2008, je découvre dans l'aérogare de Shanghai le livre d'Iris Chang en version anglaise : The rape of Nankin. En le feuilletant, j'ai été effaré et j'ai réalisé mon ignorance quant à ces horreurs assez peu connues en France. Si l'extermination du peuple juif et de certaines minorités, orchestrée par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale, est connue de tous les français, ces crimes ignobles n'ont eu que peu d'écho en France.

Ces extraits sont un témoignage des horreurs causées par une humanité qui se laisse guider par des puissances démoniaques.

"Le 13 décembre 1937, quelques mois après le début du conflit qu'ils imposent aux Chinois, les Japonais s'emparent de Nankin, alors capitale de la Chine. Durant des semaines, ils vont se livrer à une orgie de violence : tortures, viols, meurtres en masse."

Combiens de soldats japonais se sont rendus coupables de crimes atroces ? Contrairement à l'Allemagne nazie qui a reconnu les horreurs des camps d'extermination, le Japon d'alors a échappé à l'obligation d'assumer la responsabilité des massacres de Nankin.

Encore aujourd'hui le Japon minimise le nombre des victimes et la responsabilité de son armée d'occupation pendant le conflit.

En six semaines, les estimations du nombre de victimes vont de 50 000 à 430 000 âmes. Officiellement la Chine a arrêté le chiffre de 300 000 morts. A ce chiffre il faut ajouter un nombre de viols considérable estimé de 20 000 à 80 000.

Ce qui caractérise ce massacre, c'est que l'armée impériale japonaise s'est acharnée à exterminer, dans des conditions sauvages, militaires et civils des deux sexes et de tous âges.

Voici quelques témoignages japonais, chinois et européens.

 

"Voici ce qu'écrit un autre correspondant, Omata Yukio, qui voit des prisonniers chinois emmenés jusqu'à Xiaguan et alignés le long du Yangzi :

Ceux du premier rang furent décapités et on obligea ceux du deuxième à jeter les corps mutilés dans le fleuve avant de se faire à leur tour trancher la tête. La boucherie continua sans s'arrêter du matin jusqu'au soir, mais ils ne parvinrent à tuer que 2 000 personnes. Le jour suivant, fatigués de leur méthode, ils installèrent des mitrailleuses. Deux d'entre elles balayèrent d'un feu croisé les prisonniers alignés. Tacatacatac. La gâchette les démangeait. Certains prisonniers tentèrent de s'échapper en se jetant dans le fleuve mais aucun n'atteignit l'autre rive." (Le viol de Nankin, Iris Chang, p91)

 

 

" Nagatomi Hakudo décrit très clairement des émotions sentit dans la capitale déchue :

Je me souviens d'avoir été conduit en camion le long d'un chemin que l'on avait nettoyé des milliers et des milliers de cadavres qui l'encombraient. Des chiens sauvages s'arrachaient la chair des corps au moment où nous nous arrêtâmes pour faire descendre un groupe de prisonniers chinois. Puis l'officier proposa de mettre mon courage à l'épreuve. Il dégaina son sabre, cracha sur la lame et, d'un geste brusque et puissant, l'abattit sur le cou d'un jeune Chinois aplati devant nous. La tête se détacha proprement et roula loin de nous. Le corps bascula vers l'avant, le sang jaillit du cou avec vigueur. L'officier suggéra que je prenne la tête en souvenir. Je me souviens d'avoir souri fièrement en m'emparant de son sabre. Puis je commençai à tuer.

Nagatomi a passé près de soixante années à la recherche de son âme. Aujourd'hui, ce n'est plus le même homme. Ce médecin a édifié un autel du remords dans sa salle d'attente. Ses patients ont la possibilité de regarder des vidéos de son procès à Nankin et l'intégralité de sa confession. Ses manières douces et accueillantes contredisent l'horreur de son passé et il est presque impossible d'imaginer qu'il fut un jour un meurtrier impitoyable:

Peu savent que les soldats empalaient les bébés au bout de leur baïonnette et les jetaient encore vivants dans des marmites d'eau bouillante, dit-il. Ils violaient à plusieurs les femmes âgées de huit à quatre-vingts ans puis les tuaient quand elles n'étaient plus capables de satisfaire à leurs exigences. En tout, j'ai décapité, fait mourir de faim, brûlé vives plus de 200 personnes. C'est terrible de se dire que j'ai pu me transformer en animal et commettre de tels actes. Aucun mot ne peut expliquer ce que j'ai fait. J'ai été un monstre." (Le viol de Nankin, Iris Chang, p110)

 

" 'Tuer et compter! Tuer et compter!' répétait Tang en se souvenant de la rapidité du massacre. Les Japonais rient, l'un d'entre eux prend même des photos: "À aucun moment, je ne les vis exprimer le moindre remords."
Un immense désespoir envahit Tang à l'idée que sa famille et ses proches ne sauraient jamais ce qui lui était arrivé: "Il n'y avait aucun endroit où courir. Je m'apprêtais à mourir."
Perdu dans ses pensées, Tang revient à la réalité en sentant la foule s'agiter. Deux rangs devant lui, une femme enceinte se débat, prête à tout pour échapper au soldat qui tente de l'entraîner à l'écart pour la violer. Personne ne se porte à son secours et l'homme lui ouvre le ventre à coup de baïonnette pour en extraire non seulement les intestins mais un fœtus encore palpitant. Pour Tang, c'est à ce moment-là qu'ils auraient dû essayer de faire quelque chose pour rendre les coups et tuer les soldats quand bien même ils auraient tous été massacrés pour cela. Mais, quoique les prisonniers chinois aient été bien plus nombreux que leurs bourreaux et auraient pu réussir à les écraser, tout le monde est demeuré d'une docilité irréelle. Tang reconnaît tristement que la femme enceinte fut la seule à manifester une étincelle de courage.


Pendant ce temps, un soldat armé d'un sabre décapite les détenus les uns après les autres et n'est bientôt plus qu'à une rangée de Tang. C'est alors qu'intervient un miracle: sous le coup qui lui tranche la tête, l'homme placé juste devant Tang tombe en arrière. Déséquilibré, ce dernier recule et bascule dans le trou sans que personne ne le remarque.
Il plonge la tête sous les vêtements du cadavre. Son stratagème n'aurait jamais fonctionné si les Japonais avaient continué à compter les points à partir des têtes de leurs victimes décapitées. " (Le viol de Nankin, Iris Chang, p141-142)

fœtus

 

"Dans une autre histoire tout aussi macabre, une adolescente de quinze ans vit toute sa famille massacrée devant ses yeux. [...] L'adolescente s'évanouit. Quand elle revint à elle, elle gisait, nue, sur le sol d'une pièce étrange et fermée à clef. On l'avait violée pendant qu'elle était inconsciente et pris ses vêtements comme à toutes les autres femmes du bâtiment, qui avait été transformé en baraquement où logeaient deux cents soldats japonais. La pièce où elle se trouvait était au deuxième étage. Les femmes avaient été séparées en deux groupes: les prostituées, qui pouvaient circuler librement et étaient plutôt mieux traitées, et les jeunes femmes respectables qui avaient été kidnappées et transformées en esclaves sexuelles. Parmi ces dernières, au moins une tenta de se suicider. La jeune fille fut violée deux à trois fois par jour pendant le mois et demi qui suivit. On finit par la laisser tranquille tant elle avait attrapé de maladies. Un jour, un officier japonais compatissant qui parlait chinois lui demanda pourquoi elle pleurait.
Après avoir entendu son histoire, il la conduisit à Nankin, la libéra une fois franchie la porte sud de la ville et inscrivit le nom du lycée pour femmes Jinling sur un morceau de papier. Trop malade, incapable de mettre un pied devant l'autre, la jeune fille trouva refuge dans une maison des environs. Elle réussit à atteindre le lycée le lendemain où des membres du Comité international l'hospitalisèrent sur-le-champ.

Cette jeune fille eut de la chance. La plupart de ses semblables, ligotées nues à des chaises, lits ou poteaux, furent violées en permanence et ne survécurent pas." (Le viol de Nankin, Iris Chang, p151-152)

" Des témoins chinois décrivirent le corps d'une enfant de onze ans qui mourut après que l'on ait abusé d'elle en continu pendant quarante-huit heures : "Selon des témoins, la zone située entre les jambes était si sanguinolente, si gonflée et si déchirée que le regard avait du mal à s y poser." " (Le viol de Nankin, Iris Chang, p152)

 

"Pendant cette période, les Japonais massacrèrent souvent les enfants et les nourrissons pour la simple raison qu'ils se trouvaient sur leur chemin. Selon certains témoins, ils mouraient étouffés par les morceaux de tissu qu'on leur enfonçait dans la bouche ou sous les coups de baïonnette reçus quand ils pleuraient alors que leur mère se faisait violer." (Le viol de Nankin, Iris Chang, p152)

 

"Rabe est effrayé par les viols qui se déroulent dans la ville. Dans les rues, il dépasse d'innombrables corps de femmes violées et mutilées à côté des restes calcinés de leurs maisons. "Des groupes de trois à dix soldats en maraude commençaient par écumer la ville et piller tout ce qu'il y avait à prendre", écrivit Rabe dans son rapport à Hitler.

Ils continuaient en violant les femmes et les jeunes filles, tuant tous ceux qui offraient la moindre résistance, tentaient de leur échapper ou se trouvaient tout simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Ils violaient même les fillettes de huit ans et les femmes de plus de soixante-dix ans, puis ils les jetaient par terre et les frappaient. Nous vîmes des cadavres de femmes empalées sur des verres à bière et d'autres qui avaient été traversées par des bambous. J'ai vu les victimes de mes propres yeux - je leur ai parlé juste avant qu'elles ne meurent et j'ai fait transporter leurs corps à la morgue de l'hôpital Kulo pour bien me persuader de la véracité de tous les rapports que je recevais." (Le viol de Nankin, Iris Chang, p189)


 

Bien d'autres témoignages bouleversants de meurtres et de viols sont rapportés par Iris Chang dans son livre. La sauvagerie des bourreaux ne s'arrêtait pas là. Les soldats japonais torturaient leurs victimes en les ensevelissant vivants, en les mutilants, en les brûlants vifs, en les congelants dans un lac glacé, en les faisant dévorer par des chiens ou en les saturant d'acide...des expériences médicales à vif furent aussi réalisées.

Voici quelques liens avec des sites anglosaxons traitant du massacre de Nankin. Certaines photos, censurées dans l'édition française du livre d'Iris Chang, en sont extraites:

http://prion.bchs.uh.edu/~zzhang/1/Nanking_Massacre/warning.html

http://www.centurychina.com/wiihist/njmassac/index.html

http://homepage.mac.com/yingloon/RapeofNankingPhotos.htm

 

 

Toutes ces horreurs sont insupportables. Comment expliquer le comportement barbare de ces hommes il y a moins d'un siècle ? Education, mentalité, effet de groupe, caution de l'autorité ou ivresse de la victoire ?

Si Dieu a "laissé faire" un tel crime, ce n'est pas pour autant qu'il va rester impuni. Jésus nous a enseigné: "Est-ce que deux moineaux ne se vendent pas un as ? Et pas un d'entre eux ne tombera à terre sans [la permission de] votre Père. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés." (Matthieu 10:29-30 - Osty)

Des évènements aussi anodins que la perte de cheveux ou la mort d'un moineau sont "comptés" par Dieu. Des horreurs de cette ampleur ne seront pas oubliées. La Justice de Dieu va s'exercer immanquablement.

Comment la Justice de Dieu se réalise? Voir La mort dans la Bible

Voir aussi ce que voit Anne Catherine Emmerich sur l'au-delà

 

Père tout puissant, prend pitié des âmes des victimes innocentes de Nankin et console les dans Ton royaume. Amen

 

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Gabriel von Max (1885)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)