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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

MATTHIEU 19:3-12
"Et tous deux ne feront plus qu'un"

 

 

Evangile : Jésus parle à ses disciples du mariage et du célibat
Mt 19, 3-12
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Des pharisiens s'approchèrent de Jésus pour le mettre à l'épreuve ; ils lui demandèrent : " Est-il permis de renvoyer sa femme pour n'importe quel motif ? "
Il répondit : " N'avez-vous pas lu l'Écriture ? Au commencement, le Créateur les fit homme et femme,
et il leur dit : 'Voilà pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un.'
A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul. Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! "
Les pharisiens lui répliquent : " Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d'un acte de divorce avant la séparation ? "
Jésus leur répond : " C'est en raison de votre endurcissement que Moïse vous a concédé de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n'en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu'un renvoie sa femme - sauf en cas d'union illégitime - pour en épouser une autre, il est adultère. "
Ses disciples lui disent : " Si telle est la situation de l'homme par rapport à sa femme, il n'y a pas intérêt à se marier. "
Il leur répondit : " Ce n'est pas tout le monde qui peut comprendre cette parole, mais ceux à qui Dieu l'a révélée. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne ! "


(http://www.forumreligioncatholique.com/textes-de-la-messe-de-ce-jour-f25/vendredi-13-aout-2010-textes-de-la-messe-de-ce-jour-t8906.htm)

 

"L'appel à aimer

C'est Dieu qui unit l'homme et la femme; c'est Dieu qui invite certains au célibat pour le Royaume; tous sont témoins de l'Amour. Que chacun réponde à sa vocation." (Prions en Eglise Août 2010 - Vendredi 13 août 2010)

 

 

 

Mariages, adultères, divorces et remariages: comment mieux comprendre les enseignements du Seigneur?

Nous vivons une époque où la vie en concubinage a pris le pas sur le mariage. Un mariage qui résiste parfois au prix de conflits et d'adultères et qui aboutit, en France, dans un tiers des cas à un divorce. Cette situation provoque souvent de nombreuses détresses: l'échec d'une union, des enfants otages de parents, le sentiment d'abandon pour celui qui reste, la dépression et le manque d'estime de soi.

La morale de l'Eglise Catholique est trop exigente de nos jours. Le mariage "jusqu'à ce que la mort vous sépare" ne serait qu'une vaine promesse impossible à tenir.

Dans le "Catéchisme de l'Eglise Catholique" on peut lire: "L'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu'à la génération et à l'éducation des enfants, a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement." (1601, Pocket, Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/CECC 1997)

"Tout homme fait l'expérience du mal, autour de lui et en lui-même. Cette expérience se fait aussi sentir dans les relations entre l'homme et la femme. De tout temps, leur union a été menacée par la discorde, l'esprit de domination, l'infidélité, la jalousie et par les conflits qui peuvent aller jusqu'à la haine et la rupture. Ce désordre peut se manifester de façon plus ou moins aiguë, et il peut être plus ou moins surmonté, selon les cultures, les époques, les individus, mais il semble bien avoir un caractère universel." (1606, Pocket, Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/CECC 1997)

Faisons un bref rappel de la volonté de Dieu à travers la Bible puis essayons de préciser les enseignements du Seigneur à ce propos.

 

 

GENESE 1: 27,28 "Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa; mâle et femelle il les créa. Dieu les bénit et Dieu leur dit : 'Fructifiez et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la." (Osty, Seuil 1973)

GENESE 2: 21 "Yahvé Dieu bâtit en femme la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena à l'homme. L'homme dit: 'Celle-ci, cette fois, est l'os de mes os et la chair de ma chair; celle-ci sera appelée femme, car c'est d'un homme qu'elle a été prise, celle-ci!' C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair." (Osty, Seuil 1973)

 

 

Le mariage : une image de l'amour de Dieu

Dans le "Catéchisme de l'Eglise Catholique" on peut lire: "Dieu l'ayant créé homme et femme, leur amour mutuel devient une image de l'amour absolu et indéfectible dont Dieu aime l'homme." (1604, Pocket, Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/CECC 1997)

Dans leur union, l'homme et la femme deviennent une image de l'amour que Dieu porte à l'homme. Ainsi le couple doit cultiver l'amour qui l'unit comme Dieu manifeste son amour à l'homme.

Une seule chair

De la Torah à Jésus, le sens à donner au mariage n'a pas changé. L'homme et la femme deviennent "une seule chair". On peut voir l'accomplissement de cet amour par la fécondité du couple qui donne naissance à "une seule chair", le nouveau-né. Cet être est un "assemblage génétique" de ses parents, "une seule chair" conçue par un homme et une femme avec la volonté de Dieu.

Anne Catherine donne bien des détails sur les circonstances de cet Evangile. Ils permettront, peut-être, d'y voir plus clair.

 

 

 

Au fil des centaines de pages relatant ses visions, Anne Catherine Emmerich (1774-1824), mystique stigmatisée, dévoile en toute simplicité les évènements qui jalonnent la vie de Jésus-Christ et de ses contemporains. Elle ajoute aux récits des Evangiles beaucoup de détails inconnus jusque là.

Anne Catherine en est elle-même étonnée : "Pourquoi cela n'est-il pas écrit ? Pourquoi n'y a-t-il pas ici de disciple pour le recueillir afin que tous en profitent ?"

Mais Jésus lui répond : "J'exerce la charité et je cultive la vigne là ou cela produit des fruits. Si ces paroles étaient mises par écrit elles seraient, comme une grande partie de beaucoup de ce qui est écrit, mises à néant, détournées de leur vrai sens, ou méprisées. Ces enseignements et une infinité d'autres choses qui n'ont pas été mises par écrit ont porté plus de fruits que ce qui est écrit. Ce n'est pas la loi écrite qui est observée, tout est écrit dans le cœur de ceux qui croient, qui espèrent, qui aiment"

Voici donc en exclusivité les enseignements de Jésus à propos du mariage.

Jésus enseigne sur le mariage dans la ville d'Abram et assiste à des noces

"Dès le premier jour de son arrivée à Abram, Jésus exhorta deux couples de fiancés et assista aux fiançailles. Aujourd'hui trois couples se réunirent dans une maison : les pères et mères étaient présents ainsi que les plus proches parents : les Pharisiens s'y trouvaient aussi et Jésus fit une instruction sur le mariage. Il parla de la soumission de la femme comme prescrite par le décret divin rendu après le péché de nos premiers parents : il ajouta que les hommes devaient honorer dans leurs femmes la promesse :" que la semence de la femme écraserait la tête du serpent ". Maintenant surtout que le temps de l'accomplissement était proche et que la grâce allait prendre la place de la loi, les femmes devaient obéir par un sentiment de respect et d'humilité et les hommes commander avec amour et avec indulgence. Il dit encore dans cette instruction qu'il ne fallait pas demander comment le péché était entré dans le monde ; qu'il était entré par la désobéissance, comme le salut par l'obéissance et par la foi. Je ne puis pas bien répéter cela comme il le dit. Il parla aussi du divorce : et que le mari et la femme n'étaient qu'une seule chair et qu'ils ne devaient pas être séparés : que dans le cas où il résulterait un grand mal de leur cohabitation, ils pouvaient vivre à part l'un de l'autre, mais sans pouvoir se remarier. Les lois, disait-il sont faites, à certains égards, pour les peuples enfants et grossiers : mais maintenant que l'enfance est passée et que la plénitude des temps est arrivée, les époux séparés ne peuvent se remarier sans violer les lois éternelles de la nature : quant à la séparation, elle peut être tolérée pour éviter un plus grand mal, mais seulement après une épreuve sérieuse. Il adressa cette exhortation dans une maison de belle apparence appartenant aux parents de l'un des couples de fiancés : tous les couples étaient rassemblés et un rideau séparait les hommes des femmes. Jésus se tenait à l'extrémité de ce rideau et enseignait : les pères et les mères se tenaient aussi là, rangés, selon leur sexe, derrière leurs enfants : quelques disciples et quelques Pharisiens étaient debout à côté de Jésus.

Ce fut à propos de cet enseignement sur le mariage qu'il eut pour la première fois à éprouver quelques contradictions de la part des Pharisiens. (Toutefois ce ne fut pas ici qu'ils commencèrent à entrer en discussion à ce sujet) mais le soir, à la synagogue, après la lecture du sabbat. Il enseigna à la synagogue sur l'oppression des enfants d'Israël en Egypte et sur le passage d'Isaie relatif à la pierre angulaire. Je ne sais plus à propos de quoi il présenta dans son explication une comparaison où figurait un manteau, mais cela donna lieu pour moi à une vision qui me fut montrée pendant qu'il parlait. Je vis comme un manteau, d'abord de petite dimension mais qui allait s'élargissant toujours et qui finit par embrasser tout un monde avec ses habitants. Cette vision symbolique pendant que je la regardais s'étendit jusqu'au temps actuel et je vis des ecclésiastiques faire une déchirure dans le manteau et regarder à travers : j'en reconnus plusieurs. J'eus aussi une vision sur la pierre angulaire, mais je ne m'en souviens plus bien. Dans la synagogue les Pharisiens commencèrent à contester la doctrine qu'il avait exposée aujourd'hui sur le mariage. Elle était selon eux trop indulgente en ce qui touche la soumission des femmes à leurs maris, trop rigoureuse à l'endroit du divorce : ils avaient compulsé des écrits de toute espèce et, malgré les explications données par lui sur son enseignement, ils se refusaient à l'accepter. Cependant leur opposition quoique vive resta dans la limite des convenances.

Voici que je place une pierre dans les fondements de Sion, une pierre éprouvée, angulaire, précieuse, fortement établie dans les fondements. "(Isaïe, XXVIII, 16,)

Jésus accompagné de deux disciples assista aujourd'hui en qualité de témoin au mariage des couples dont il a été parlé plus haut. Ils furent conduits devant le coffre qui renfermait le livre de la loi ; cela se fit en plein air, car on avait enlevé la coupole qui recouvrait la synagogue. Je vis les fiancés faire couler dans un verre de vin où ils burent, quelques gouttes de sang tiré du doigt annulaire. Il y eut un échange d'anneaux et encore d'autres cérémonies. Après la synagogue, les noces commencèrent par des danses, des jeux et un festin où Jésus et les disciples furent invités. Cela eut lieu dans la maison destinée aux fêtes publiques, bel édifice soutenu par des colonnes. Les couples de fiancés n'étaient pas tous de la ville : plusieurs demeuraient dans le voisinage : il y en avait qui appartenaient à la classe pauvre. Mais tous aujourd'hui célébrèrent ici leurs noces ensemble : ils avaient pris leurs mesures pour cela à la nouvelle de l'arrivée de Jésus. Quelques-uns des jeunes époux et des parents avaient assisté à ses prédications à Capharnaum. Du reste, les habitants de la ville étaient bons et hospitaliers, et les noces des pauvres célébrées avec celles des riches furent par là plus solennelles et entraînèrent moins de frais.

Je remarquai que les conviés apportaient certains cadeaux et que Jésus aussi fit un présent en argent pour lui et pour ses disciples : il lui fut renvoyé à son logis avec quelques corbeilles remplies de pains de belle qualité : le tout fut distribué aux pauvres par ses ordres.

On commença par des danses nuptiales très modestes et avec des allures très lentes : les fiancées étaient voilées, les couples se tenaient vis-à-vis les uns des autres, et chaque fiancé dansait une fois avec sa fiancée. Les danseurs ne se touchaient pas, mais prenaient seulement en passant le bout de certains morceaux d'étoffe que tous avaient à la main. La danse dura jusqu'à ce que chacun eût dansé avec tous ; puis ils dansèrent tous ensemble. Cela dura bien une heure à cause de la lenteur des mouvements. Le banquet vint ensuite ; alors les hommes et les femmes se séparèrent. Les musiciens étaient des enfants des deux sexes, portant aux bras et sur la tête des bandelettes de laine. Ils avaient des fifres, des cors recourbés et d'autres instruments. Les tables étaient séparées de façon à ce qu'on pût s'entendre, mais non se voir. Jésus vint près de la table des fiancées, et leur raconta une parabole dans le genre de celle des Vierges sages et des Vierges folles et il l'appliqua à la fois à la vie domestique et à la vie spirituelle. Il dit à chacune comment elle devait soigner son nouveau ménage et l'approvisionner de telle ou telle chose ; ses paroles, en outre, avaient toujours un sens spirituel, et se rapportaient parfaitement au caractère et au défaut de chacune : le symbole de la lampe y figurait aussi.

Après le repas, on joua à des jeux où il s'agissait de deviner des énigmes. Les énigmes proposées tombaient dans des bourses par les trous d'une planche sur laquelle on les jetait, et chacun devait deviner celle qui était tombée dans sa bourse ou payer une amende. Les énigmes qui n'étaient pas devinées étaient remises au jeu, et celui qui en trouvait le mot gagnait ce qu'elles avaient fait perdre à d'autres. Jésus les regardait jouer, et il faisait continuellement des applications aussi agréables qu'instructives. Malheureusement, je suis si malade et j'ai été tellement dérangée par des visites, que j'ai oublié les détails : sans cela je rapporterais certainement quelqu'une de ces énigmes, car il m'a semblé cette nuit que je prenais part au jeu."

(VNSJC2 pages 203-205 et sur le site

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume3/chapitr5.html)

Outre le témoignage très détaillé d'un mariage juif à l'époque de Jésus, Anne Catherine nous montre la cohérence de l'Evangile avec les enseignements de Jésus sur le mariage et le divorce. Les Pharisiens, en hommes qui se respectent, contestent son enseignement trop favorable aux femmes et trop rigoureux pour les hommes. L'antique "soumission" de la femme (Génèse 3:16), bien que confirmée par Jésus, se conçoit dans l'humilité et le respect envers un mari aimant et indulgent.

 

 

La soumission de la femme dans le mariage

Dans notre société moderne, l'idée de soumission de la femme se heurte violemment à celle de l'égalité entre hommes et femmes. Jésus remettrait-il en cause cette égalité?

A l'origine, la relation homme/femme marque le premier chapitre de la BIBLE en Génèse:
" Yahvé Dieu dit : 'Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je veux lui faire une aide qui lui soit assortie.' (littéralement : 'comme un vis-à-vis de lui') " (Gén. 2 :18 La Bible d'Osty, Seuil) La femme étant une " vis-à-vis " de l'homme, elle lui est égale mais n'est pas semblable. Elle lui est complémentaire.

C'est le péché originel qui va avoir pour conséquence la soumission de la femme: "A la femme [Dieu] dit: ' Je multiplierai ta peine et tes grossesses, c'est dans la peine que tu enfanteras des fils; vers ton mari [se portera] ton désir et lui dominera sur toi.' " (Gén. 3 :16 La Bible d'Osty, Seuil)

Dans sa première lettre aux Corinthiens (11:3 & 9) saint Paul écrivait : "Je veux pourtant que vous le sachiez: le chef de tout homme, c'est le Christ; le chef de la femme, c'est l'homme; et le chef du Christ, c'est Dieu [...] ce n'est pas l'homme qui a été créé à cause de la femme mais la femme à cause de l'homme." (Osty)

Dans cette hiérarchie, saint Paul demande à l'homme d'être le chef de la femme à l'image du Christ, chef de l'homme. L'amour que le Christ porte à l'homme doit être le modèle de l'amour que l'homme porte à la femme.

Saint Paul dans sa lettre aux chrétiens d'Ephèse (dans l'actuelle Turquie) donnait aussi ces recommandations:" Mais comme l'Eglise est soumise au Christ, ainsi les femmes doivent l'être en tout à leur mari. Maris, aimez vos femmes, tout comme le Christ a aimé l'Eglise et s'est livré pour elle […]
Ainsi les maris doivent aimer leur femme comme leur propre corps. Qui aime sa femme s'aime soi-même. Personne certes n'a jamais haï sa propre chair ; on la nourrit au contraire, on la choie, tout comme le Christ fait pour l'Eglise, parce que nous sommes les membres de son corps. Pour cela, l'homme quittera père et mère, et il s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair […]
Quoi qu'il en soit, pour vous, que chacun de vous aime sa femme comme soi-même, et que la femme craigne son mari. " (Eph. 5 :24-33 Osty)


John Gray dans son best seller " Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus " nous ouvre les yeux sur une évidence qu'on ne peut refuser : hommes et femmes, nous sommes différents. Si nous voulons nous comprendre il faut accepter et reconnaître ces différences :
" Nous supposons à tort que dès lors que notre partenaire nous aime, il aura les réactions et le comportement qui sont les nôtres lorsque nous aimons quelqu'un. "
Hélas non ! Donc, il faut apprendre à mieux se connaître. Voici quelques idées proposées par l'auteur:
" Leurs besoins sont totalement à l'opposé : […] l'homme doit résoudre ses problèmes seul tandis qu'il est nécessaire à sa compagne d'en parler. " et " La plus grande crainte de l'homme est de se révéler incompétent, ou pas à la hauteur d'une situation. "
En cas de stress, " Les hommes se focalisent et se ferment (ils s'enferment dans leur caverne) " alors que " les femmes laissent parler les émotions qui les envahissent. "

 

La danse nous renvoie l'image du couple traditionnel. Par le tango, l'homme et la femme expriment leur danse avec des caractéristiques masculines et féminines distinctes. L'homme guide sa partenaire qui réagit en adaptant son pas et sa chorégraphie.

 

 

L'âme:


"On ne distingue si les âmes sont des âmes d'hommes ou de femmes que quand on examine de plus près ce qu'elles ont de particulier. On voit des figures, les unes plus sombres, les autres plus claires, dont le visage incroyablement altéré exprime la douleur, mais exprime aussi la patience. On ne peut dire combien elles sont touchantes à voir. Rien n'est plus consolant que leur patience, la joie que chacune ressent de la délivrance des autres et leur sympathie pour les souffrances d'autrui et pour les âmes qui arrivent. J'ai vu là aussi des enfants. " (VACE tome 3 p 77)

"Bien que les âmes n'aient pas de sexe, il y a toutefois dans leur apparition quelque chose de plus délicat ou de plus énergique, qui indique si elles ont animé sur la terre des corps d'hommes ou de femmes. Je les vois toutes revêtues de longues robes étroites qui tombent par terre en plis brillants […] elles traversent l'air en planant […]". (VNSJC tome 3 P419)

Dans le séjour des morts, il n'y a pas de différences significatives entre l'âme d'un homme et d'une femme.

 

 

 

Grâce à Anne Catherine, nous avons connaissance aussi d'enseignements de Jésus qui n'apparaissent pas dans les Evangiles comme le but du mariage.

Mariage: mettre au monde des hommes bons et purs

" 31 octobre.-- Jésus parcourut encore le pays dans diverses directions et ce ne fut que vers le soir qu'il arriva près d'une petite ville située au nord de Cédar sur le penchant d'une montagne. [...] Note : Pour distinguer cet endroit, nous l'appellerons dorénavant Sichar-Cédar [...]

3 novembre.-- Je vis encore le Seigneur chez plusieurs habitants de l'endroit où il se trouvait Il réconcilia deux époux qui vivaient depuis longtemps séparés, joignit leurs mains ensemble et les bénit. Il alla aussi voir cet homme qui, après avoir épousé successivement six soeurs, se disposait à épouser la septième, et lui expliqua pourquoi cela n'était pas permis.

Après cela Jésus enseigna encore en public sur la culture de la vigne ; il dit comment il fallait défoncer la terre, la fumer, tailler les ceps, et il appliqua tout cela d'une manière admirable et profondément instructive au mariage et à la propagation de l'espèce : il parla aussi des différentes races d'hommes et du péché originel. Je l'entendis dans cette instruction donner beaucoup de détails relatifs aux premières familles humaines.

Je l'entendis aussi dire beaucoup de choses merveilleusement profondes dans leur simplicité sur le mystère du mariage en exposant purement les procèdes de là culture de la vigne. Je trouvai remarquablement clair et convaincant ce que dit le Seigneur que là ou l'union n'existait pas dans le mariage et où il n'atteignait pas son but, qui est de mettre au monde des hommes bons et purs, la faute en était toujours à la femme. Elle peut supporter et souffrir, et c'est son devoir : elle est le vase qui reçoit, protège et élabore, elle peut par un travail intérieur tout corriger en elle et dans son fruit. Elle élève ce fruit qui est en elle, elle peut en travaillant sur elle-même moralement et physiquement y effacer ce qui est mauvais, et tout ce qu'elle fait profite ou nuit à son enfant. Dans le mariage il ne s'agit pas de la satisfaction des convoitises, mais de lutte, de mortification, de sollicitudes et d'enfantement dans la douleur : or, c'est un enfantement douloureux qu'une lutte continuelle contre l'amour-propre, le péché et la curiosité : cette lutte et la victoire qui la couronne fait aussi de l'enfant un vainqueur, etc. Tout cela était dit en termes très simples et très profonds. L'homme et la femme sont un seul corps : la femme est le vase qui reçoit, elle doit souffrir, endurer et expier : elle peut tout corriger et tout réparer. Il ne s'agit pas ici de chercher sa propre satisfaction, mais d'effacer le péché et d'arriver à la justification par la souffrance et la prière.

Jésus donna encore beaucoup d'enseignements spéciaux sur le mariage et je fus tellement frappée de la vérité et de l'extrême utilité de ces doctrines, que je me dis très vivement à moi-même : "Pourquoi cela n'est-il pas écrit ? Pourquoi n'y a-t-il pas ici de disciple pour le recueillir afin que tous en profitent ?". J'étais pendant toute cette vision comme un des auditeurs qui étaient là présents, et j'allais de côté et d'autre. Comme je me livrais avec ardeur à ces pensées, mon fiancé céleste se tourna vers moi et me dit à peu près ceci : " "J'exerce la charité et je cultive la vigne là ou cela produit des fruits. Si ces paroles étaient mises par écrit elles seraient, comme une grande partie de beaucoup de ce qui est écrit, mises à néant, détournées de leur vrai sens, ou méprisées. Ces enseignements et une infinité d'autres choses qui n'ont pas été mises par écrit ont porté plus de fruits que ce qui est écrit. Ce n'est pas la loi écrite qui est observée, tout est écrit dans ceux qui croient, qui espèrent, qui aiment "."

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume5/chapitr8.html)

Anne Catherine nous fait découvrir de nouveaux enseignements de Jésus sur le but du mariage, à savoir: "mettre au monde des hommes bons et purs". On est loin de l'image que donne notre société actuelle d'un mariage réussi. Jésus n'enseigne pas les vertus de l'épanouissement sexuel du couple protégé d'une grossesse par la contraception. Pour Jésus " Il ne s'agit pas ici de chercher sa propre satisfaction, mais d'effacer le péché et d'arriver à la justification par la souffrance et la prière."

 

YAH (photo extraite de "La source de vie" - Josy Eisenberg)

Mariage: continence et chasteté

" 9 novembre.-- Je vis notre Seigneur dans la maison des parents de la fiancée. Il enseigna encore longtemps sur le mariage, sur l'amour pur qui produit des fruits purs, et sur la nécessité de supprimer dans l'homme ce qu'il y a de superflu ; autrement il donne du bois au lieu de fruits.

Il sortit ensuite avec des hommes auxquels il ordonna de lui apporter des plants de vigne. Il voulait leur apprendre à les planter. La place où devait être la maison fut déblayée et on fit des terrassements sur la pente de la montagne. Ils avaient déjà disposé un espalier. Ils dirent au Seigneur qu'il ne venait dans cet endroit que des raisins très aigres. Il répondit qu'il en était ainsi parce que les ceps étaient d'une espèce inférieure, d'une mauvaise provenance, qu'ils poussaient comme des sauvageons et n'étaient pas taillés : c'est pourquoi leur fruit avait seulement l'apparence extérieure du fruit de la vigne, mais non sa douceur. Il leur promit que ceux qu'il plantait maintenant donneraient de bons raisins. A cette occasion, Jésus enseigna de nouveau sur le mariage, qui ne porte des fruits purs et doux que lorsqu'il est soumis au joug de la règle, modéré par la continence, associé au travail, aux souffrances et aux sollicitudes.

Ils lui apportèrent de gros faisceaux de plants, mais il en prit cinq seulement. Il défonça lui-même le sol, les planta à une certaine distance les uns des autres contre l'espalier, et leur montra comment ils devaient être liés en forme de croix. Il continua en même temps à enseigner sur le mariage, et tout ce qu'il dit du cep de vigne, de ses propriétés naturelles et de ce qu'il acquiert par la culture, fut appliqué à la propagation de l'espèce humaine et aux fruits spirituels.

Ils allèrent ensuite à la synagogue et Jésus donna encore sous forme de paraboles plusieurs enseignements touchant le mariage. Il parla de la grande corruption qui infectait la propagation de l'espèce humaine, dit qu'après la conception il fallait vivre dans la continence, et pour prouver combien sous ce rapport les hommes s'abaissaient au-dessous des animaux les plus nobles, il cita la chasteté et la continence des éléphants. On trouve des éléphants dans une contrée qui n'est pas très éloignée d'ici. Ils l'interrogèrent aussi sur Noé et lui demandèrent s'il n'était pas vrai qu'il avait fait du vin et s'était enivré. Jésus leur expliqua cela, et parla de l'ivresse comme mettant en grand danger de pécher, soit par l'usage immodéré du vin, soit par celui du mariage ; car l'ivresse pouvait être produite également par le vin et par les désirs impurs. Il enseigna comment l'ivresse donnait naissance au péché et comment un mal en engendrait un autre.

Jésus dit encore qu'il allait les quitter, qu'il lui fallait planter et arroser la vigne sur la montagne du Calvaire, mais qu'il leur enverrait quelqu'un pour leur enseigner toutes choses et les conduire dans la vigne de son père.""

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume5/chapitr8.html)

Le mot "continence" est aujoud'hui désué. La sobriété sexuelle n'est pas une vertue encouragée par notre société actuelle. Jésus nous enseigne pourtant comment l'ivresse des désirs impurs "donnait naissance au péché et comment un mal en engendrait un autre."

 

(Peneloppe Cruz & Cruz)

Beauté de l'âme

" 14 novembre .--Le matin le Seigneur alla visiter Nazor le ressuscité ; il lui lava les pieds et l'exhorta à penser dorénavant à son âme plus qu'à son corps et à restituer le bien mal acquis. Il fit ensuite venir les enfants de cet homme, parla de la miséricorde de Dieu que leur père avait éprouvée, les exhorta à la crainte de Dieu, les bénit et les conduisit à leurs parents. Il conduisit aussi la mère à son époux et la lui remit comme à un homme revenu pour mener en commun avec elle une nouvelle vie meilleure et plus austère.

Ce même jour Jésus donna encore beaucoup d'enseignements sur le mariage et toujours en se servant de comparaisons tirées de la vigne et des semailles. Il s'adressa particulièrement au jeune couple et dit à Salathiel : "Tu t'es laissé attirer par la beauté corporelle de ta femme. Pense donc quelle doit être la beauté d'une âme, puisque Dieu envoie son fils sur la terre pour sauver l'âme par le sacrifice de sa vie. Mais celui qui travaille pour le corps ne travaille pas pour l'âme. La beauté produit la convoitise et la convoitise corrompt l'âme par le rassasiement. Cette satisfaction immodérée est la plante parasite qui étouffe et fait périr le froment et la vigne". C'est ainsi qu'il ramena son exhortation à des prescriptions relatives à la culture du blé et de la vigne et qu'il leur signala spécialement deux plantes grimpantes de très mauvaise nature afin qu'ils ne les laissassent pas approcher de leur champ ni de leur vignoble.

[Note :] J'ai toujours vu l'âme humaine avoir comme son siège au-dessus du coeur : j'ai vu aussi partir de là plusieurs fils qui vont vers la tête."

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume5/chapitr8.html)

La beauté corporelle est celle qui se voit et qui attire deux êtres. Mais Jésus enseigne que "la beauté produit la convoitise et la convoitise corrompt l'âme par le rassasiement.". Sachons aussi chercher "quelle doit être la beauté d'une âme".

 

Mariage: se tenir en garde contre la concupiscence

" 17 novembre.-- Aujourd'hui à midi je vis Jésus dans une maison de Cédar s'entretenir avec Salathiel et sa femme touchant l'état du mariage. Il leur donna des avis circonstanciés et leur dit comment ils devaient vivre ensemble et à quelles conditions ils pouvaient devenir un bon cep de vigne. Ils devaient se tenir en garde contre la concupiscence et, chaque fois qu'ils useraient du mariage, refléchir sur les motifs qui les dirigeaient ; car lorsqu'ils ne seraient poussés que par les désirs charnels, ils produiraient les fruits amers de la concupiscence. Il les prémunit contre l'excès en toute chose, les exhorta à la prière et au renoncement et à se garder de l'ivresse du vin. Il parla de Noé et du péché de l'ivrognerie. La fiancée devait être un vase pur : il lui prescrivit la séparation pendant ses maladies et la continence absolue après la conception. Il parla de la confiance mutuelle et de l'obéissance de la femme. Le mari ne devait pas refuser de répondre à ses interrogations : il devait l'honorer et la ménager comme un vaisseau fragile. Il ne devait pas entrer en méfiance s'il la voyait parler à d'autres hommes : de son côté elle ne devait pas être jalouse s'il s'entretenait avec une autre femme : toutefois aucun des deux ne devait scandaliser l'autre. Ils ne devaient souffrir aucun tiers intermédiaire entre eux et traiter leurs affaires en esprit de charité. Il parla sévèrement de tout ce qui tend uniquement à satisfaire la convoitise naturelle, et représenta le mariage et son usage tel qu'il est permis à l'homme déchu, comme devant être accompagné chez des époux pieux, de sentiments de pénitence et d'humiliation. Ils ne devaient avoir commerce ensemble qu'après avoir prié et en se maîtrisant eux-mêmes, et ils devaient recommander à Dieu les fruits de leur union. Il dit à la femme qu'elle devait devenir une pieuse Abigaïl. Il leur indiqua aussi un endroit propre à cultiver du blé Il leur recommanda d'établir une clôture, autour de leur vigne : cette clôture, c'était les avis qu'il leur donnait.""

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume5/chapitr8.html)

Jésus enseigne de "se tenir en garde contre la concupiscence" et demande aux futurs époux de "refléchir sur les motifs qui les dirigeaient" parce "que par les désirs charnels, ils produiraient les fruits amers de la concupiscence."

 

 

Il y a un décalage énorme entre notre vision actuelle du mariage et les enseignements de Jésus vus par Anne Catherine Emmerich. En résumé, l'union de l'homme et de la femme dans le mariage a pour but de mettre au monde des hommes bons et purs. Pour cela les époux doivent faire preuve de respect et d'humilité, d'amour et d'indulgence, avoir pour comportement la continence, la sollicitude, la pénitence, la prière... afin de lutter contre les désirs impurs, la concupiscence et la convoitise de la beauté charnelle. Ce comportement amoureux du couple chrétien peut sembler, aujoud'hui, hors de portée ou sans intérêt.

Concernant le divorce, les enseignements de Jésus vus par Anne Catherine Emmerich confirment un Evangile très peu populaire. Dans notre société où les familles recomposées sont monnaie courante, il est difficile d'accepter ce que Jésus nous dit: "que le mari et la femme n'étaient qu'une seule chair et qu'ils ne devaient pas être séparés". Si la séparation est inévitable "elle peut être tolérée pour éviter un plus grand mal" mais "les époux séparés ne peuvent se remarier sans violer les lois éternelles de la nature".

 

 

 

Dans un autre contexte, voici comment Jésus aborde la question de plusieurs femmes voulant divorcer de leur mari.

Divorce et remariage

"(19 novembre.) Sur la nouvelle de la présence de Jésus à Naïm et de la résurrection du jeune garçon, beaucoup de personnes et de malades étaient venus de toute la contrée pendant la nuit, et ils s'étaient rangés en longues files dans la rue qui était devant la maison de Maroni. Jésus guérit pendant une partie de la matinée et il rétablit aussi la paix dans plusieurs familles. Il vint notamment plusieurs femmes qui demandèrent s'il ne pouvait pas leur donner des lettres de divorce et qui portèrent force plaintes contre leurs maris, avec lesquels elles ne pouvaient pas vivre.

C'était un piège que lui tendaient les Pharisiens : réduits à la confusion par ses miracles, ils ne pouvaient rien lui opposer, et comme pourtant ils voyaient tout cela avec une rage secrète, ils voulaient l'induire en tentation, lui faire dire quelque chose contre les dispositions de la loi relatives au divorce, afin de pouvoir l'accuser à ce sujet comme enseignant de fausses rumeurs. Mais Jésus dit aux femmes mariées qui se plaignaient : "Apportez-moi un vase de lait et un vase d'eau. alors je vous répondrai". Elles allèrent dans une maison voisine et apportèrent deux écuelles lune d'eau, l'autre de lait ; Jésus mêla ensemble les deux liquides et dit : "Séparez-moi ceci de façon à ce que l'eau soit d'un côté et le lait de l'autre, comme tout à l'heure : alors je vous séparerai " Comme elles répondirent qu'elles ne le pouvaient pas, il parla de l'indissolubilité du mariage, dit que le divorce n'avait été permis par Moïse qu'à cause de la dureté des coeurs ; mais il ne pouvait jamais y avoir séparation complète, car le mari et la femme n'étaient qu'un même corps et une même chair, et quoiqu'ils ne vécussent pas ensemble, le mari devait pourtant nourrir la femme et les enfants, et les époux ne devaient pas se remarier.

Il alla ensuite avec elles dans la maison de leurs maris. parla à ceux-ci en particulier, puis aux hommes et aux femmes ensemble : il donna tort aux deux parties, mais surtout aux femmes, et il les réconcilia : les uns et les autres versèrent des larmes, ils ne pensèrent plus à se séparer et trouvèrent des lors dans leur fidélité à leurs devoirs un bonheur qu'ils n'avaient pas connu auparavant. Quant aux Pharisiens, ils furent très dépités de ce que leurs desseins avaient échoué."

(http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume3/chapitr4.html)

 

 

Face à une situation de divorce, Jésus enseigne la réconciliation. Pour lui le mariage est indissoluble: "il ne pouvait jamais y avoir séparation complète, car le mari et la femme n'étaient qu'un même corps et une même chair". Même après la séparation " le mari devait pourtant nourrir la femme et les enfants, et les époux ne devaient pas se remarier"

Si le divorce est possible le remariage ne l'est pas.

 

 

 

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Thomas Jessen, artiste-illustrateur du livre de Friedrich-Wilhelm Hemann (Spuren. Anna Katharia Emmerick, Dülmen : Heimatverein, 2004)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)