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    QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps  | 
  
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         La 
          maison de l'Annonciation à Marie se trouverait à Lorette 
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 Est-ce possible ? Marie a utilisé plusieurs maisons au cours de sa vie. Bethléem, Nazareth, ou Capharnaüm sont des lieux évidents. La maison de ses parents (Anna et Héli), sa maison d'exil en Egypte ou Ephèse sont déjà moins connues. Pourquoi une maison en Italie à Lorette ? 
 " 
          Il est des traditions dont le parfum légendaire mérite 
          d'être savouré... Ainsi, l' "envol" de la 
          maison de la Vierge, à Lorette (Italie). Replaçons-nous 
          dans le contexte. Cette tradition concerne la maison de l'Annonciation à Nazareth. C'est donc peut-être la maison de ses parents, alors que Marie était une toute jeune fiancée. La couverture de la revue "Pèlerin" , utilisée pour cette présentation, montre une Marie particulièrement jeune avec un regard d'une tendresse infinie. 
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 "Selon 
          les recherches historiques récentes, les pierres de la "Sainte 
          Maison" ont effectivement été transportées 
          de leur lieu d'origine en 1291, mais plus simplement par bateau, 
          en passant par Torsatto, en Illyrie (aujourd'hui la Croatie), pour arriver 
          à Lorette en 1294. L'initiative de ce transfert, après 
          la bataille de Saint-Jean-d'Acre, appartient à Nicéphore 
          Angeli, membre d'une grande famille de l'époque. Il donna 
          en dot à sa fille Ithamar, épouse de Philippe de 
          Tarente, quatrième fils du roi de Naples, toutes sortes de biens 
          parmi lesquels "les saintes pierres extraites de la Maison 
          de Notre très Sainte Dame, Vierge et Mère de Dieu". 
          Ladite Ithamar fit ensuite don de ces pierres à l'Église. 
          La pierre est bien celle avec laquelle on construisait des maisons en 
          Galilée. Les graffiti judéo-chrétiens qui s'y trouvent 
          ont une grande ressemblance avec ceux des parois de la grotte de Nazareth, 
          conservés dans la basilique latine de l'Annonciation. Et cette 
          grotte, compte tenu des aménagements ultérieurs qui en 
          ont modifié le niveau du sol, s'harmoniserait parfaitement avec 
          les trois murs conservés à Lorette. 
 L'intérieur 
          de la Santa Casa, "Sainte Maison" de la Vierge. Site Internet : (en italien et en anglais) www.santuarioloreto.it/ ou www.sanctuairesaintemaisondeloreto.com Chapellenie 
          nationale de France   | 
    
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         EXISTE-T-IL D'AUTRES SOURCES DE CETTE " LEGENDE " ? Au fil des centaines de pages relatant ses visions, Anne Catherine Emmerich (1774-1824), mystique stigmatisée, dévoile en toute simplicité les évènements qui jalonnent la vie de Jésus-Christ et de ses contemporains. Elle ajoute aux récits des Evangiles beaucoup de détails inconnus jusque là. 
 
 " Là où était la maison de Marie près d'Ephèse, il y a encore une pierre enfouie sous terre sur laquelle saint Pierre et saint Jean ont dit la messe. Pierre et Jean, toutes les fois qu'ils allaient en Palestine, visitaient aussi la maison de Nazareth et y offraient le saint sacrifice. Un autel s'élevait à la place où était le foyer. Une petite armoire, dont Marie avait fait usage, servait de tabernacle et était placée sur l'autel. La maison de sainte Anne était dans la campagne, à une demi-lieue, tout au plus, de Nazareth. 0n pouvait de là, sans exciter l'attention, se rendre par des chemins de traverse dans la maison de Marie et de Joseph à Nazareth, laquelle était située contre une colline. Elle n'était point bâtie dans l'intérieur de la colline, mais sur le revers, et en était séparée par un sentier: il y avait aussi de ce côté une petite fenêtre; mais il y faisait sombre. La partie postérieure de la maison était triangulaire comme dans la maison d'Ephèse, et dans ce triangle était comprise la chambre à coucher de Marie où avait eu lieu l'annonciation de l'ange. Cette partie était séparée du reste de la maison par le foyer. C'était, comme à Ephèse, un mur avec des degrés, au milieu duquel passait un conduit pour la fumée allant jusque sous le toit et terminé par un tuyau saillant au-dessus du toit. A l'extrémité de ce conduit, je vis, à une époque postérieure, deux cloches suspendues. A droite et à gauche de la cheminée étaient des portes donnant dans la chambre de Marie. Dans le mur où passait le conduit il y avait diverses niches où était posée de la vaisselle. La couche de Marie était à droite derrière des cloisons; à gauche se trouvait la petite armoire. Derrière la cheminée était une poutre de bois de cèdre posée verticalement, à laquelle s'appuyait le mur de la cheminée et de celle-ci partait une poutre transversale aboutissant à l'encoignure. L'oratoire de Marie était à gauche: elle s'agenouillait sur un petit escabeau. La fenêtre était du côté opposé. Les murs en maçonnerie grossière étaient recouverts comme de grandes feuilles devant lesquelles étaient encore suspendues des nattes. En haut le plafond était comme tressé d'écorce d'arbre et à chaque angle il y avait une étoile; celle du milieu était la plus grande. Lorsque Marie alla à Capharnaüm, la maison qu'elle quittait resta décorée avec soin, comme un lieu sanctifié et Marie y allait souvent de Capharnaüm pour visiter le lieu de l'incarnation et y prier. Plus tard on attacha un plus grand nombre d'étoiles au plafond. " (VACE3 pages 430-431) "Je me souviens que la partie postérieure de la maison avec la cheminée et la petite fenêtre fut transportée en Europe, et il me semble, quand j'y pense, que je vis alors la partie antérieure s'écrouler. Le toit n'était pas haut ni pointu, mais aplati tout autour sur les bords, toutefois de manière qu'on pouvait en faire le tour derrière un rebord: La partie supérieure était plate. Il n'y avait pas de tourelle, mais le conduit pour la fumée et les tuyaux sortaient par en haut et étaient recouverts d'un petit toit. A Lorette, je vis encore plusieurs flambeaux allumés au-dessous. Lors de l'Annonciation, sainte Anne couchait à gauche dans une espèce d'alcôve, près du foyer. " (VACE3 page 431) 
 
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 Une Basilique recouvrerait effectivement les vestiges de cette partie de la maison. Voici ce qui est écrit sur le site de Wikipédia: "La Basilique de l'Annonciation, est une basilique catholique érigée au milieu du XXe siècle à Nazareth, sur le site que la tradition chrétienne, depuis l'époque byzantine, a associé à celui de l'apparition de l'archange Gabriel à Marie (Lc 1,26-38) [...] Lors des travaux, des fouilles archéologiques ont eu lieu et ont permis la mise au jour des vestiges d'une église croisée (XIIe siècle), d'une église byzantine (Ve siècle), ainsi que quelques vestiges datant peut-être du Ier siècle, comme des fondations d'habitations, des aires d'entreposage, des silos et des presses à huile." 
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_de_l%E2%80%99Annonciation_(Nazareth)  | 
    
Pour mieux s'imprégner de cet évènement qui a marqué la vie de Marie et celle de l'Humanité toute entière, voici ce que nous dévoile Anne Catherine : 
 Le mariage de Marie et de Joseph nous permet de connaître la robe nuptiale que portait la vierge Marie et la description de ses traits. " Ce fut à Jérusalem, dans une maison voisine de la montagne de Sion destinée aux fêtes de ce genre, que furent célébrées les noces de Marie et de Joseph. Elles durèrent une semaine environ. Outre les maîtresses et les compagnes de Marie, beaucoup de parents d'Anne et de Joachim y assistèrent. Elles furent d'une magnificence extrême; on immola des agneaux sans nombre. La robe nuptiale de la très sainte Vierge était si admirablement belle, que les femmes qui l'avaient vue aimaient encore à en parler après bien des années. Elle avait été apportée par sa mère, et ce ne fut qu'avec peine que l'humble Marie consentit à s'en revêtir. On noua ses cheveux autour de sa tête; on la couvrit d'un manteau bleu de ciel et d'un voile blanc qui pendait jusqu'au-dessous des épaules, et l'on plaça sur le voile une couronne enrichie de pierres précieuses. La sainte Vierge avait une chevelure abondante d'un blond ardent, un front élevé, de beaux sourcils noirs arqués, de grands yeux ombragés de cils noirs et qu'elle tenait habituellement baissés, le nez fin, droit et long, le menton effilé, la bouche noble et pleine de grâce; sa taille était assez élevée et elle portait cette riche parure de ses noces avec beaucoup de modestie, de grâce et de dignité. Joseph avait une longue robe bleue, très ample; il avait autour du cou un collet brun ou plutôt une large étole, avec deux bandes blanches qui pendaient sur sa poitrine." (VNSJC 1 pages 67-68) 
 Pèlerin, 50 clés pour comprendre Marie, Bayard (détail de la couverture) Cette maison qui a vu l'Annonciation à Marie et l'Incarnation du Seigneur. Etait-ce la maison de Sainte Anne, la mère de Marie, ou celle de Joseph et Marie ? 
 
 " 
          Anne revint à Nazareth après les noces. Marie l'y suivit 
          à pied, accompagnée de plusieurs vierges qui quittaient 
          le temple. Joseph alla à Bethléem pour quelques affaires 
          de famille ; ce ne fut que plus tard qu'il se rendit à Nazareth. Marie demeura, avec sainte Anne, dans la maison que celle-ci leur avait donnée et qu'elle venait de faire réparer pour leur usage. Deux jeunes filles de ses anciennes compagnes du temple s'y trouvaient aussi avec elle." (VNSJC 1 pages 68-69) 
 
 
 " Un soir, Marie se retira seule dans sa chambre; elle revêtit une longue robe blanche. avec une large ceinture et un voile d'un blanc jaunâtre; elle s'agenouilla, baissa son voile, joignit ses mains sur sa poitrine et pria. Je la vis ainsi prier longtemps avec ardeur, le visage tourné vers le ciel. Elle implorait la Rédemption promise, la venue du Messie d'Israël, et la faveur d'avoir quelque part à la mission du Rédempteur. Elle 
          fut ainsi longtemps immobile et en extase; puis sa tête s'inclina 
          doucement sur sa poitrine. Alors une lumière éclatante 
          parut s'abaisser du plafond de la chambre à la droite de la jeune 
          Vierge; et au sein de la lumière on vit un jeune homme à 
          la chevelure blonde et flottante et éblouissant d'éclat: 
          c'était l'ange Gabriel. Il lui parla, et je vis les paroles 
          sortir de sa bouche comme des lettres lumineuses; je lisais et entendais 
          ces lettres tout à la fois. Marie se tourna un peu vers lui, 
          mais sans le regarder, retenue par son extrême pudeur. Comme l'ange 
          continuait à parler, Marie tourna la tête vers lui, comme 
          pour lui obéir, souleva son voile à demi, et répondit 
          quelques paroles. L'ange parla pour la troisième fois; Marie 
          alors releva tout à fait son voile, leva les yeux vers lui et 
          prononça les paroles de l'Évangile: "Voici la servante 
          du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole." [...] Quand 
          la sainte Vierge eut dit: "Qu'il me soit fait selon votre parole," le Saint-Esprit apparut sous une figure ailée, qui cependant 
          n'était pas celle de la colombe, son emblème ordinaire. 
          La tête avait une face humaine; des deux côtés tombaient 
          comme deux ailes formées de lumière. Des mains et du cur 
          de la vision jaillissaient trois courants lumineux qui vinrent se 
            réunir au côté droit de Marie. Il était environ minuit quand je vis ce mystère. Anne ne fut pas longtemps à accourir auprès de sa fille: les autres femmes y vinrent aussi. Un mouvement merveilleux dans la nature les avait tirées du sommeil: un nuage lumineux couvrait toute la maison. Mais quand Anne et ses compagnes aperçurent Marie à genoux et en extase, elles se retirèrent respectueusement. Enfin 
          la sainte Vierge se leva et s'approcha du petit autel qu'elle 
          s'était dressé contre un des murs de son appartement; 
          elle alluma la lampe et pria debout. Elle lisait, sur un pupitre placé devant elle, les rouleaux écrits qui s'y 
          trouvaient fixés. Vers le matin elle se coucha. Marie était 
            âgée d'un peu plus de quatorze ans lors de l'incarnation 
            de Jésus-Christ." (VNSJC 1 pages 69-72) 
 Anne Catherine fait aussi ce commentaire qui montre l'importance du rôle de Marie dans l'incarnation du Messie d'Israël: " 
          A Jérusalem, les femmes doivent s'arrêter dans le parvis 
          du temple, elles ne peuvent pénétrer dans le Saint, comme 
          les prêtres; mais à Nazareth, c'est une vierge qui est 
            elle-même le temple: le Saint des saints est en elle, le grand 
          prêtre est en elle; elle se tient seule près de lui. Oh 
          ! combien cela est touchant, merveilleux, et pourtant simple et naturel 
          ! Les paroles de David, dans le psaume XLVe, sont accomplies: " 
          Le Très-Haut a sanctifié son tabernacle; Dieu est au milieu 
          de lui, il ne sera pas ébranlé. " (VNSJC 
            1 pages 71-72)  | 
    
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 Anne Catherine donne aussi un détail intéressant à propos du "voyage" de la maison et de plats anciens: "Je me souviens que la partie postérieure de la maison avec la cheminée et la petite fenêtre fut transportée en Europe, et il me semble, quand j'y pense, que je vis alors la partie antérieure s'écrouler." (VACE3 page 431) " 
          J'ai été dans un endroit qui est peut-être celui 
          où la maison de Lorette s'était posée d'abord, 
          à moins que ce ne soit celui d'où les plats que j'ai 
          vus sont allés à Lorette. Ils n'étaient pas 
          dans une église qui fut vraiment une église de chrétiens; 
          les gens me faisaient l'effet de Turcs. Il y avait là 
          quelques écuelles et vases de terre, tels qu'ils étaient 
          dans la maison de Lorette lorsqu'elle vint. Je ne sais plus bien si 
          ce sont les véritables ou de ceux que sainte Hélène 
          avait fait faire sur leur modèle. II y en a encore plusieurs 
          à Lorette, mais sainte Hélène fit couvrir d'un 
          vernis épais, soit les véritables, soit les copies qui 
          en avaient été faites, afin qu'ils pussent durer plus 
          longtemps. Je crois que ceux qui sont à Lorette sont les vrais. 
          Ceux que je vis dans l'endroit dont je parle étaient conservés 
          soigneusement sous un autel. " (VACE3 p428-431) 
 Ces plats sont-ils toujours à Lorette? Les autres plats sont-ils toujours "sous un autel" en Croatie? Néanmoins, Anne Catherine confirme bien l'étape de cette maison de la Vierge en Dalmatie avant sa destination finale en Italie. 
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 La maison de la Vierge Marie à Lorette est bien la maison à Nazareth de Joseph et Marie, alors jeunes mariés. C'est dans cette partie de la maison qu'eut lieu l'Annonciation et l'Incarnation de Jésus-Christ. Néanmoins, cette maison a subi de nombreuses transformations au fil des siècles. Anne Catherine nous permet ainsi, par son témoignage, de retrouver l'aspect originel de la maison de la Vierge. 
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 William McNichols (c2005) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)  |